Ce-dernier a notamment parlé de son troisième ligne Jerome Kaino qui s’apprête à disputer le dernier match de sa carrière, vendredi soir.
Le patron du Stade-Toulousain se rappelle que lors de l’officialisation du recrutement de Jerome Kaino en 2018, un journaliste avait écrit que le club de la Ville Rose n’avait plus les moyens de recruter dans la cour des grands, estimant que Jerome Kaino n’était plus qu’un vieux joueur.
Il indique avoir été blessé par cet article de presse. Extrait:
« Quand on a recruté Jerome Kaino en 2018, un journaliste avait écrit que Toulouse montrait ainsi qu’il n’avait plus les moyens d’être dans la cour des grands, qu’il avait pris une vieillerie qui n’avait plus grand-chose dans le fût et qui arrivait en fin de parcours sur le marché européen. Ça m’avait blessé comme rarement. Parce que c’était ne pas comprendre qu’on avait surtout recruté ce double champion du monde pour son exemplarité. »
Dans la foulée, Didier Lacroix n’a pas manqué de raconter une anecdote au sujet du All-Black qu’il qualifie d’ailleurs de seigneur. Extrait:
« Je vais vous raconter une anecdote. Quand on est monté dans la salle des Illustres du Capitole après le titre de 2019, j’ai regardé la foule du balcon et jeté un regard en contrebas au bus à impériale qui nous avait véhiculés pendant deux heures dans les rues de Toulouse. Et là, j’ai vu qu’un mec était resté dans le bus pour le balayer et ranger tout ce qui traînait. Ce mec, c’était Jerome Kaino. Et cinq minutes après, j’ai vu Rodrigue Neti, Peato Mauvaka, Lucas Tauzin et d’autres joueurs issus de la formation du club le rejoindre pour l’aider à faire le ménage. C’est aussi à ça qu’on peut mesurer la force de transmission et d’influence d’un seigneur comme Kaino. »