Ce-dernier explique tout simplement que les Maritimes n’ont pas été au niveau pour rivaliser avec Toulouse ce vendredi soir. Extrait:
“On n’était tout simplement pas au niveau de ce qu’on a produit pendant la saison. Un non-match complet… Il y a beaucoup de choses qui n’ont pas marché, on a fait trop de fautes, on a commis trop d’imprécisions ballon en main. Tu ne peux pas rivaliser. Tu rentres à 12-0, tu sais que tu es à deux marques pour passer, tu reviens avec de bonnes intentions mais ça ne marche pas.”
Pourtant, il estime que le match avait été bien préparé dans la semaine. Extrait:
“La semaine avait été plutôt propre, le plan de jeu aussi. Stratégiquement, on a été mis à mal, ils nous ont renvoyé le ballon à chaque fois. Ils nous ont mis sous pression en l’air avec des ballons hauts. Ça leur a réussi, et nous, on n’a pas du tout réussi à mettre notre jeu en place, c’est clair. La demie était très bien dans l’engagement et la tactique, ça s’était bien passé. Le premier mot qui te vient à l’esprit, c’est « échec ».”
Mais pour lui, La Rochelle a effectué un non-match et ne mérite pas du tout de gagner. Extrait:
“On a fait un non-match, quoi ! C’était un match hyper haché et on fait trop de fautes, trop de fautes de main, trop d’imprécisions… On ne peut pas parler de physique, on n’a même pas combattu. On n’a pas d’excuse, on n’a pas fait un bon match et on ne mérite pas du tout de le gagner. Perdre deux finales, être deux fois vice-champion… Le parcours est joli, mais pour moi c’est un échec. Tu ne peux pas te satisfaire de perdre en finale, si tu te satisfais de ça, il faut arrêter de suite. On était à 80 minutes de quelque chose de merveilleux. On avait beaucoup d’ambition, on avait fixé cette date, mais la date ne veut rien dire si tu n’es pas champion. La guerre des tribunes avait été gagnée par La Rochelle, mais sur le terrain ça n’a pas été le cas.”
Romain Sazy l’affirme : La Rochelle possède désormais la plus mauvaise étiquette. Extrait:
“Deux fois vice-champions, on a la mauvaise étiquette. On a l’étiquette la plus difficile à accepter. Quand tu vois l’équipe adverse avec le trophée, c’est délicat. Mais on reviendra avec beaucoup d’ambitions.”