Ce-dernier explique avoir vécu un moment très émouvant.
Il est très heureux de pouvoir finir de la sorte. Extrait:
“C’était émouvant. Là, j’ai pris conscience que c’était la dernière fois que je franchissais cette ligne blanche en tant que joueur. Il y avait ma famille dans le stade en plus. C’était vraiment fort. Il y a tant de joueurs qui ne peuvent pas choisir la fin, à cause des blessures ou d’autres circonstances qui les dépassent. Je suis tellement chanceux de finir ma carrière sur ce titre et comme je l’ai voulu.”
Ce qui va lui manquer le plus ? La nervosité d’avant-match. Extrait:
“Je pense que la préparation des matchs, cette nervosité avant d’entrer sur le terrain, va me manquer. Je vais vivre d’autres choses en étant entraîneur. On est encore intégré au vestiaire et il y a une autre forme d’impatience. Mais je n’aurai plus le contrôle sur les choses. Les entraîneurs ont un rôle à jouer du lundi à vendredi mais après, ça ne leur appartient plus. Ça va me manquer de pouvoir entrer sur le terrain et d’avoir un impact. Je vous rassure, pour autant : ce nouveau challenge m’excite beaucoup.”
Désormais, Jerome Kaino se prépare à se lancer dans un nouveau défi d’entraineur, à Toulouse. Extrait:
“Je me lance dans un nouveau défi. Je veux prendre le temps de peser les expériences que j’ai connues avant de les transmettre aux jeunes joueurs dans un premier temps. J’ai vu beaucoup de bons joueurs basculer du jour au lendemain vers l’entraînement sans transition. Ce n’est pas parce que vous avez été bon sur le terrain que vous le serez sur le banc. Avant tout, il faut que je progresse dans mon français. Je le comprends plutôt bien mais je n’arrive pas à répondre comme il faut.”