Il s’agira en quelque sorte de la finale de cette Tournée puisque les Australiens ont remporté le premier match et les Français le deuxième match.
A l’approche de cette rencontre très importante, le sélectionneur des Wallabies, Dave Rennie a pesté contre certaines pratiques des joueurs Tricolores.
Selon lui, les joueurs Français restent beaucoup trop longtemps dans le camp Australien après avoir plaqué et gênent considérablement les libérations de ballons du numéro 9 Australien.
Il souhaite que l’arbitre soit dur avec les Bleus dans les zones de ruck. Extrait:
“Nous avons parlé de l’après plaquage et ils sont très forts dans ce domaine-là. Il faut que nous obtenions certains éclaircissements sur cette phase de jeu. Nous devons être conscients que nous devons gagner des courses et être brutaux dans cette zone de ruck. Nous avons très bien nettoyé pendant une bonne partie du match, mais nous avons perdu des ballons à des moments clés et cela nous a fait mal.
Nous en avons parlé et si vous êtes pris dans le mauvais côté du ruck, vous devez rouler vers l’est ou l’ouest. Les Français ont tendance à se mettre à quatre pattes et faire trébucher notre numéro 9. Mais ils n’ont pas le droit d’être là ! Nous sentions que la France était capable de ralentir une grande partie de nos ballons de cette façon. Nous allons certainement parler de ce sujet à l’arbitre Ben O’Keeffe. Nous sommes heureux que les arbitres soient durs des deux côtés autour du plaqueur et de l’éloignement, avec un état d’esprit de tolérance zéro à ce sujet.”
Dave Rennie affirme ne pas vouloir influencer l’arbitre avant le match. Cependant, il rappelle que l’Australie a axé son jeu autour des ballons rapides et qu’il est donc très important que les Français respectent les zones de ruck. Extrait:
“Nous ne parlons pas de cela pour influencer l’arbitre parce que nous ne lisons pas les journaux, mais nous partagerons nos points de vue à ce sujet. Nous voulons que les arbitres soient durs dans cette zone de jeu parce que les ballons rapides sont très importants pour nous.”