Ce-dernier évoque une Tournée encourageante. Extrait:
“En prenant un peu de recul, c’est une tournée encourageante. C’était la première fois que nous affrontions une équipe du Sud, que nous ne connaissions pas du tout. En les affrontant, on a compris que l’on pouvait rivaliser face à cette grande nation. La tournée est réussie, malgré ces deux défaites « encourageantes », on va dire…”
Il précise que l’ambiance au sein du groupe France a été extrêmement bonne. Extrait:
“Il y avait beaucoup de néo-capés donc beaucoup de fraîcheur. L’ambiance était top, on s’est bien amusés surtout durant les quinze jours d’isolement. On a appris à se connaître autour d’une table de tennis de table et de jeux de cartes, et on s’est resserrés à partir de là. Dès le premier rassemblement à Marcoussis, chacun a dû se présenter devant les autres de façon assez drôle. Les néo-capés ont également fait des sketchs tout au long de la tournée, c’était vraiment marrant. On s’entraînait dur sur le terrain mais on rigolait bien en dehors.”
Il indique que deux joueurs étaient responsables des sketchs des nouveaux capés, à savoir Taofifenua et Thomas. Extrait:
“Teddy Thomas et Romain Taofifenua étaient responsables des sketchs des nouveaux capés. Ensuite, on a fait des tournois de coinche, ou de tennis de table… Tout le monde a pris la main, en mettant un mot dans le groupe pour organiser ces tournois.”
Sur un plan personnel cette fois, Cameron Woki voulait véritablement montrer ses capacités au staff Tricolore lors de cette Tournée. Extrait:
“Je voulais montrer que je méritais cette place en équipe de France. Je voulais me donner la chance de débuter des matchs pour montrer ce dont j’étais capable. Dans la tête, j’étais très touché par la défaite concédée à Lille, en demi-finale du Top 14 contre le Stade toulousain. Le lendemain, j’étais à Marcoussis et c’était assez compliqué… Mais, avec le recul, je réalise que cela m’a aidé à « switcher ». Cela m’a permis de tourner la page plutôt que d’avoir à ruminer en restant à Bordeaux.”
Pour conclure, le joueur Bordelais a confirmé que les quinze jours d’isolement n’ont pas été faciles à vivre. Mais le pire fut lorsqu’un faux cas positif a été détecté au sein du groupe. Extrait:
“C’était assez difficile, en effet… On n’était pas vraiment libres, on restait à l’hôtel, avec des horaires assez stricts donnés par le gouvernement australien : par exemple, on ne pouvait aller s’entraîner qu’à partir de 18 heures. C’était un peu bizarre de ne s’entraîner que le soir, mais bon… Mais le pire, ce fut la période où nous avons eu un faux cas positif : là, chacun est resté enfermé dans sa chambre 24h/24 jusqu’à ce que l’on ait des nouvelles. Cela n’a duré que deux jours, mais c’était la cerise sur le gâteau. Heureusement, on avait vraiment une super ambiance donc ces quinze jours se sont plutôt bien passés.”