Si le Racing 92 possède une ligne de trois-quarts incroyable avec notamment Finn Russell, Virimi Vakatawa, Gaël Fickou, Teddy Thomas ou encore Juan Imhoff et Kurtley Beale, devant, en revanche, la mayonnaise a plus de mal à prendre.
En effet, le paquet d’avants Francilien est souvent mis à l’épreuve et rencontre des difficultés à prendre l’avantage, du moins lors des matches à forts enjeux.
Interrogé à ce sujet via Rugbyrama, le deuxième ou troisième ligne Francilien Boris Palu a expliqué que le Racing allait devoir commencer par caler sa mêlée pour remporter un titre. Extrait:
“Pour gagner un titre, ça passe par une mêlée très propre. Si on veut rivaliser sur des matchs de phases finales, on ne pourra pas se permettre de prendre cinq ou six pénalités sur nos mêlées. Ça nous est déjà arrivé en demi-finale contre La Rochelle l’an passé. Ça ne pardonne pas.”
Aussi, Boris Palu estime que les avants du Racing doivent être plus rugueux et faire plus peur aux adversaires. Il rappelle que le rugby se gagne devant. Extrait:
“Didier Casadeï est un passionné de la mêlée, de la touche, du jeu d’avants. C’est quelqu’un qui ne mâche pas ses mots. Quand il a quelque chose à dire, il ne va pas passer par quatre chemins. Il n’a eu aucun problème à nous dire, ‘félicitations pour la victoire’ mais qu’on a été nuls dans certains secteurs. Didier a envie de changer cette image qui colle au Racing, qu’on a une ligne de trois-quarts galactique mais que devant, on est un peu léger ou qu’on manque d’agressivité. Les leaders du pack ont échangé avec lui lors de son arrivée. Il ne veut pas que nos adversaires se disent qu’il suffit de faire des mêlées contre nous pour s’imposer. On veut être plus rugueux, faire beaucoup plus peur devant. Le rugby se gagne devant.”
Depuis 2016 et le Bouclier de Brennus remporté à Barcelone en finale du Top 14 contre Toulon, le Racing 92 n’a plus gagné aucun titre.