L’ancien troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Florent Vanverberghe s’est confié via RMC Sport pour évoquer la Tournée en Australie avec le XV de France.
Appelé par le sélectionneur Fabien Galthié, le joueur formé au RCT n’a malheureusement pas pu participer à la moindre rencontre en raison d’une blessure contractée à la hanche.
Il indique dans un premier temps être très heureux d’être dans les petites papiers du sélectionneur. Extrait:
“Ça fait plaisir ! Surtout après la tournée que j’ai passée en Australie, assez délicate je vais dire. Ça fait donc plaisir de savoir que je reste quand même dans la tête du sélectionneur. Maintenant, c’est à moi de travailler dur, de montrer qu’avec le Castres Olympique, je peux retrouver l’équipe de France.”
Très frustré de s’être blessé et de ne pas avoir pu jouer la moindre rencontre avec les Bleus, il avoue avoir mis du temps à s’en remettre. Extrait:
“J’ai mis du temps à m’en remettre. Ça a été compliqué moralement. Mais j’avais deux choix. Soit de me dire que ma chance était passée, que je ne pourrai jamais retourner en équipe de France et dans ce cas-là, je rentrais en club défaitiste. Mais ce n’est pas mon caractère. Soit de très vite basculer, de revenir au travail avec une folle envie de retrouver l’équipe de France. Je suis dans cette optique-là, je sais qu’il fait que je travaille dur. C’est vers ça que je tends.”
Mais grâce à cette Tournée, il a pu mettre un premier pied dans le groupe Tricolore et découvrir de nouvelles méthodes. Extrait:
“C’est une tournée quand même enrichissante. J’ai vu le système, la méthode équipe de France. Donc si je suis amené à être appelé, je n’irai pas dans l’inconnu, c’est déjà un bon point. Ensuite, j’ai pu rencontrer des supers mecs et lier de belles amitiés. J’ai mis un pied dedans, même si j’aurais aimé que ça soit mieux. Mais bon, c’est toujours bien d’y être.”
Florent Vanverberghe a désormais envie de connaître l’équipe de France comme la connaissent ses anciens coéquipiers de l’équipe de France U20, à savoir Louis Carbonel, Arthur Vincent ou encore Jean-Baptiste Gros. Extrait:
“C’est un peu des modèles, on a envie de leur ressembler, de partager ces moments avec eux. On en a déjà partagé un peu. Et j’ai envie d’en partager encore plus parce que tous ces joueurs-là sont de bons amis pour moi. Et à chaque fois que je les retrouve, je suis très heureux. Que ce soit en club ou en sélection, c’est un plaisir.”
Conscient d’être encore loin de la Coupe du monde, il indique pourtant penser à cette compétition chaque matin en se levant. Extrait:
“Le matin, je me lève et je pense à cette Coupe du monde. Je sais que j’en suis loin, je suis conscient de ça. Mais je suis conscient de mon potentiel aussi et je veux arriver en 2023 en me disant que j’aurai tout fait, que j’aurai beaucoup travaillé. Et que si je ne fais pas partie de cette liste qui fera la Coupe du monde, c’est comme ça. On verra pour celle de 2027. Mais je ne veux pas avoir de regrets.”
Son rêve ? Jouer contre les All-Blacks. Extrait:
“Une Coupe du monde en général, c’est quelque chose qu’il faut vivre. Maintenant, en France, c’est encore plus beau. C’est le rêve quoi… Puis le match d’ouverture face à la Nouvelle-Zélande, c’est un petit rêve d’enfant. Quand j’étais petit, je me rappelle regarder les matchs de l’équipe de France à la télé. Les France-Nouvelle-Zélande, ça m’a toujours fait rêver. Me voir en face du haka, c’est ce qui m’anime dans les moments un peu plus difficiles. Parce que forcément, il y a des jours où c’est un peu plus difficile que d’autres.”