Deux défaites en deux matches.
Voilà le bilan pour l’instant négatif du Stade-Français Paris en ce début de saison.
Après s’être incliné à domicile contre le Racing 92 le week-end dernier, les Parisiens souhaitaient rebondir du côté de Bordeaux-Bègles. Mais c’est raté puisque les locaux se sont finalement imposés sur le score de 37 à 10, en empochant au passage le point de bonus offensif.
Interrogé via Rugbyrama, l’entraineur du Stade-Français Paris, Julien Arias s’est dit très inquiet, tout comme les joueurs. Extrait:
“A la mi-temps, on était plutôt satisfait même s’il y a eu deux-trois temps faibles on n’a pas lâché. Il faut s’appuyer sur cette première mi-temps. En deuxième, on a concédé trop de turnovers et on s’est fait punir. Ils se sont nourris de nos erreurs, félicitations à eux. On va rentrer à Paris avec une grosse dose d’humilité. Notre production offensive est très pauvre, on perd le ballon après deux ou trois temps de jeu et face à une belle équipe comme ça, on le paye cash. Nous (le staff), on est très inquiet, les joueurs aussi. Il faut un peu tirer la sonnette d’alarme. Ça fait mal.”
Le son de cloche est le même pour le pilier Quentin Béthune. Extrait:
“C’est une seconde claque. On parle beaucoup, mais on n’arrive pas à mettre notre jeu en place. On fait trop de cadeaux en deuxième période et face à des joueurs de niveau international, ça ne pardonne pas. Nous ne sommes pas encore inquiets, il faut vite se remettre la tête à l’endroit. Le Top 14 va très vite, on peut basculer dans une mauvaise saison.”
Pour sa part, l’ailier Adrien Lapègue estime que tout n’est pas négatif malgré la défaite. Extrait:
“Ça fait chier de prendre 40 points à Bordeaux. On fait une bonne première période (6-0 pour l’UBB), c’est positif. Quand on va dans leur camp, il faut marquer des points, mais on n’arrive pas à scorer. On a eu du mal à se transmettre le ballon. L’UBB a profité de nos erreurs pour marquer des essais. On s’est retrouvé dans l’engagement, mais on a une grosse marge de progression. On n’a pas la tête au fond du seau. Il ne faut pas tout effacer.”