En fin de contrat avec Clermont au mois de juin dernier, le polyvalent trois-quarts Tim Nanai-Williams n’a pas été conservé par les dirigeants du club Auvergnat.
Très rapidement, les dirigeants du Stade-Toulousain se sont positionné sur l’international Samoan afin d’apporter davantage d’expérience à sa ligne de trois-quarts.
Et on peut le dire : Tim Nanai-Williams a réussi son début de saison avec le club de la Ville Rose.
Interrogé via Rugbyrama, le joueur avoue apprécier les méthodes d’entrainements de son nouveau club. Extrait:
“Ce qui est intéressant, c’est que les coaches proposent un cadre, une structure mais aussi des prises d’initiatives qui reposent sur les nombreux talents qui composent cet effectif et qui savent s’adapter aux adversaires qu’ils ont en face. C’est aussi ce rugby que j’aime pratiquer. Nombreux sont les joueurs du groupe qui sont polyvalents comme moi, ce qui est un atout. Moi, j’aime juste jouer et rendre service à l’équipe pour qu’elle gagne. Que ce soit à la charnière, au centre ou à l’arrière, je n’ai pas d’exigences.”
L’ancien manager de Clermont, désormais consultant rugby pour Canal +, explique pour Tim Nanai-Williams s’est rapidement intégré au sein du Stade-Toulousain. Extrait:
“À Toulouse, il a les hommes et un collectif autour de lui qui facilitent la tâche de chaque individualité. Les Toulousains ne se sont pas trompés car Tim a un talent fou, très technique tout en étant capable d’évoluer à tous les postes et de buter. Il sait tout faire et rend les choses faciles. Il a une très bonne lecture du jeu tout en étant très instinctif dans sa façon de jouer. Il aime prendre des initiatives, provoquer et porter le ballon. Il se retrouve dans les fondamentaux des Toulousains.”
Il rappelle combien Tim Nanai-Williams est polyvalent. Extrait:
“Son positionnement dépend de ses états de forme ou de celle de ses coéquipiers, voire de choix stratégiques. J’ai bien aimé sa façon d’évoluer à l’ouverture lors du match à Biarritz où il a pesé fort sur la défense. Même s’il est capable d’avoir de la longueur au pied, c’est positif qu’il puisse être soulagé dans ce secteur car instinctivement, il va plutôt porter ou faire jouer.”
Une chose est sûre : Tim Nanai-Williams ne regrette en aucun cas d’avoir rejoint Toulouse. Extrait:
“C’est certainement le meilleur changement de club que j’ai connu durant ma carrière. Tout est fait afin de nous mettre à l’aise, notamment en comparaison au Japon où j’ai aussi joué. Tous les joueurs, des plus expérimentés aux plus jeunes, les anglophones et ceux qui ne le sont pas sont venus discuter avec moi. C’est appréciable car quand on découvre un nouveau cadre de vie, cela fait un peu peur, un peu comme lorsque l’on découvrait une nouvelle classe à la rentrée scolaire. Après, Clermont et Toulouse sont des clubs assez proches. Peut-être que les aspects médicaux et de vie hors terrain sont plus forts ici. Je ne regretterai pas le froid clermontois et on ne cesse de découvrir Toulouse avec ma famille qui est une belle ville. Quand le quotidien est facile, le rugby le devient aussi.”