Victime d’une grave blessure à un genou, le trois-quarts centre de Montpellier, Arthur Vincent s’est fait opérer et sera écarté des terrains pendant de longs mois.
Lors d’un entretien accordé au journal L’équipe, il est revenu sur cette opération chirurgicale.
Il avoue avoir souffert. Extrait:
“J’ai un genou neuf, maintenant il faut le rééduquer. Par contre, je n’ai pas échappé aux douleurs. Le lendemain, j’ai douillé (il se marre). Pendant trois jours, c’était terrible. On m’avait prévenu. Un peu naïvement, je pensais que les mecs me racontaient des saucisses, mais non ! Il y a un protocole très précis. Il faut travailler doucement. J’ai l’hématome qui m’embête un peu. Là, je suis encore en béquille.”
Il ne veut pas chercher à comprendre pourquoi son genou a lâché de la sorte. Extrait:
“Je ne cherche pas trop à comprendre. C’est la fatalité. La première fois, je glisse, le genou craque, j’ai une douleur, je vais au sol. Mais ça ne m’était jamais arrivé. Puis avec l’adrénaline, tu te relèves, tu repars au jeu. Dans le feu de l’action, tu ne fais pas gaffe. Mais sur le replacement en phase défensive, mon genou était pété donc il n’a pas tenu. Je savais que c’était mort. Je n’ai eu aucun espoir et il n’y a pas eu de surprise à l’IRM.”
Concernant son retour à la compétition, il préfère ne pas se projeter. Extrait:
“Je préfère me dire que ma saison est terminée. C’est très important de prendre le temps, de se régénérer physiquement, mentalement. Après, si j’ai l’opportunité de revenir, je le ferai. Mais je veux reprendre le mieux possible, que tout ça soit derrière moi.”
En fin de contrat avec Montpellier au mois de juin prochain, Arthur Vincent ne sait pas encore de quoi sera fait son avenir.
Très courtisé par le Stade-Toulousain, il est également sollicité par le MHR pour prolonger son bail à Montpellier.
Pour l’heure, il n’a pas pris sa décision. Extrait:
“Avant le début de saison, je m’étais dit : Là, si je devais faire un choix, qu’est-ce que je ferais ? C’était pour me faire un peu violence. ET finalement, je m’étais rendu compte que j’étais incapable de choisir. C’est toujours le cas. Au début, je m’étais dit que je profiterai de ma convalescence pour me poser et y réfléchir un peu plus. Finalement, on a très vite la tête dans le guidon avec la rééducation. Mais je vais prendre le temps de m’y pencher. Ma deadline, ce sera de respecter les clubs concernés pour ne pas trainer. Mais c’est une décision difficile et importante à prendre. J’échange d’ailleurs avec mes parents et mon cercle d’amis proches. On se dit tout, ils ont leur avis, ça aide forcément. J’essaie de faire les choses du mieux possible pour prendre la meilleure décision. Mais ce sera mon choix.”
Affaire à suivre donc…