L’ancien joueur international Français Richard Dourthe s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique suite à la victoire du XV de France contre la Géorgie, remportée dimanche après-midi à Bordeaux (41-15).
Ce-dernier s’est notamment attardé sur l’association Matthieu Jalibert – Romain Ntamack qui n’a toujours pas pleinement convaincu.
Selon Richard Dourthe, le staff de l’équipe de France s’acharne à vouloir titulariser Jalibert et Ntamack et il le regrette fortement.
Il indique que Romain Ntamack aime gérer le jeu et être le patron de l’équipe, chose qu’il ne peut pas faire au poste de centre.
Aussi, il affirme que l’équipe de France s’est montrée bien plus dangereuse lorsque Jonathan Danty est passé au centre aux côtés de Gaël Fickou. Extrait:
“Vous allez dire que je me répète. Vous allez dire que je m’acharne. Mais je maintiens qu’en ayant voulu changer un système qui fonctionnait plutôt bien jusque-là, on s’est mis en danger tout seul. Romain Ntamack est comme Matthieu Jalibert : il aime gérer le jeu, être le patron et donner le ton de son équipe. Dès lors qu’on lui enlève cette responsabilité-là, il baisse en régime et sa performance s’en ressent.
Le prochain match face à la Nouvelle-Zélande me donnera peut-être tort mais jusqu’ici, la combinaison Jalibert-Ntamack n’a convaincu personne et surtout pas l’attaquant toulousain, qui semble prendre moins de plaisir qu’auparavant sur le terrain. J’en parle d’autant plus facilement qu’il m’est arrivé la même chose en 1996 : ce jour-là, Jean-Claude Skrela et Pierre Villepreux (alors sélectionneurs du XV de France) avaient décidé de me coller à l’aile : j’avais été nullissime, on avait pris une branlée contre les Springboks et passé ce match, j’avais prié pour qu’on ne me change plus jamais de poste !
Dès lors, puisque ce dispositif de cinq-huitième ne sert ni les joueurs ni le système, pourquoi poursuivre contre vents et marée ? De mon côté, j’ai en effet trouvé le XV de France plus dangereux, plus solide lorsque Jonathan Danty est passé au centre, en deuxième mi-temps. Au moins, cette configuration avait le mérite de fixer la ligne géorgienne et l’empêcher de glisser comme elle le faisait, de façon plutôt efficace, depuis le début du match…”
Pour Richard Dourthe, il est clair que cette association n’a pas lieu d’être.