Le demi-de-mêlée du XV de France, Antoine Dupont s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer la victoire des Bleus remportée contre les All-Blacks, ce samedi soir au Stade de France.
Ce-dernier n’aurait jamais cru réussir à battre les Néo-Zélandais dans sa carrière. Extrait:
“C’est presque impossible à décrire. Gamin, je pouvais rêver de les affronter un jour mais peut-être pas les battre tellement cette équipe est mythique. J’avais eu la chance de jouer contre la Nouvelle-Zélande, déjà en 2017. Mais pouvoir les affronter de nouveau dans de meilleures conditions, avec le scénario qu’on connaît et l’issue qu’on connaît, c’est inespéré. Non, à l’époque, je n’aurais pas pu imaginer un tel match et une telle soirée. Pourtant, je l’ai vécu.”
Questionné sur son capitanat, il affirme que tout s’est très bien passé pour lui, sans embûche. Extrait:
“Ça s’est bien passé et il n’y a pas eu de moments particulièrement durs pour moi parce que l’équipe a réalisé des matchs sérieux. Disons que cette responsabilité fut juste quelque chose de supplémentaire à appréhender, notamment durant la semaine avant le test contre l’Argentine. Cela m’a amené à me poser un peu plus de questions mais c’est venu assez naturellement par la suite. Je me suis senti de plus en plus à l’aise au fil des semaines.”
Il précise que le capitanat ne lui a pas trop pris d’énergie. Extrait:
“Je n’ai pas la sensation que le capitanat m’ait pris trop d’énergie. Inconsciemment, cela en prend forcément un petit peu mais je n’ai pas ressenti de contrecoup sur ce plan.”
Lorsque le journaliste lui demande s’il sera toujours capitaine des Bleus pour le Tournoi des Six-Nations, Antoine Dupont explique que tout dépendra du retour de Charles Ollivon à la compétition. Extrait:
“Je ne me pose pas cette question-là. Il faut voir comment Charles évolue dans sa blessure et son retour à la compétition, pour qu’il revienne dans les meilleures conditions. S’il revient et reprend son capitanat, je n’ai aucun souci avec ça. C’était lui à la base. On verra comment ça évolue.”