Le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Christophe Urios s’est confié en conférence de presse à l’issue de la victoire de ses joueurs contre le Stade-Toulousain, ce samedi soir, à l’occasion de la 12ème journée du Top 14.
Ce-dernier explique à quel point ce match était important pour l’UBB.
Il détaille ensuite son analyse de cette rencontre. Extrait:
“C’était un match important, non pas pour le groupe, mais pour le club, pour son identité, mais aussi pour la ville, pour la région. Nous l’avons validé devant plus de trente mille personnes, face à un adversaire qu’on avait pas battu depuis deux ans.
Ma première analyse, c’est que c’était un match important pour l’histoire de l’équipe et qu’on a réussi à le gagner. Nous avons été très cohérents, même si je pense qu’il manquait du monde à Toulouse, donc il faut faire preuve d’humilité, toujours ! . Mais je trouve que nous avons été cohérents par rapport à ce que nous avions prévu de faire. Il y a eu finalement peu de mauvais choix de jeu dans cette partie. Je n’en ai vu qu’un en première mi-temps, quand on a joué des ballons des quarante aux quarante alors qu’il ne fallait pas s’entêter. Mais le reste du temps, nous avons été justes, tant dans l’occupation que dans le jeu de pression.”
Pour Christophe Urios, ses joueurs auraient même dû marquer au moins deux essais supplémentaires. Extrait:
“A mon avis, il y aurait même dû avoir deux essais de plus. Deux ont été refusés justement, mais ça ne s’est pas joué à grand-chose et une troisième fois, il y a eu une mésentente entre Yoram Moefana et Louis Picamoles. On aurait dû clairement mieux maîtriser cette situation.
Mais je suis satisfait de cette soirée. Nous avons été un peu impatients parfois c’est vrai. Je n’ai pas été inquiet quand Toulouse est repassé devant à 7-6 en début de seconde période. D’abord ce n’est pas ma nature d’être inquiet et puis, c’est arrivé très tôt dans cette seconde mi-temps et je savais que le banc de touche de Toulouse était moins important que le nôtre. Je savais que la deuxième période serait plus facile pour nous, avec aussi l’appui du vent. En fait, je n’ai jamais senti l’équipe en difficulté.”
Il précise également que son équipe a bien su contenir Antoine Dupont lors de cette opposition. Extrait:
“Oui évidemment, on savait qu’il est dangereux, surtout dans ces conditions. Nous avons su lui mettre la pression, et ce durant tout le match.”
Pour conclure, Christophe Urios fait passer un message aux médias. Il affirme ne pas vouloir que la presse en fasse des tonnes. Extrait:
“On est qu’au mois de décembre, ne commencez pas à dire que l’on est favori pour le titre, ça c’est de l’enfumage. Je l’ai entendu dire et je l’ai lu.”