Dès le 15 janvier prochain, les joueurs non-vaccinés évoluant en Top 14 et Pro D2 vont se retrouver dans une situation très délicate.
En effet, à partir du 15 janvier, le passe vaccinal prendra le dessus sur le passe sanitaire.
Autrement dit, les joueurs devront être à jour dans leur vaccin pour pouvoir entrer dans un stade et donc pratiquer leur sport. Dans le cas contraire, ils ne pourront plus jouer.
C’est une situation compliquée à gérer pour les clubs qui vont donc se retrouver privés de certains éléments car non-vaccinés.
Alors quel avenir pour ces joueurs toujours pas vaccinés ?
Selon Midi Olympique, les dirigeants du rugby Français espèrent que les joueurs non-vaccinés vont rapidement prendre la décision de se faire vacciner. Cependant, entre le premier vaccin et le rappel, 21 joueurs doivent s’écouler au minimum.
Rajoutez à cela le délai obligatoire de 7 jours après la dose de rappel pour l’obtention du passe vaccinal. Au total, un joueur non-vacciné devra donc patienter 28 jours à partir de sa première dose avant de pouvoir rejouer au rugby.
Autre solution : se faire vacciner par l’unidose Johson and Johnson qui permet d’obtenir le passe vaccinal sept jours après la première injection.
Concernant les joueurs qui continueront de refuser le vaccin ? Ils ne pourront plus exercer. Ils seront automatiquement suspendus et leur rémunération sera bloquée.
Cette suspension prendra fin dès que le joueur aura présenté un passe vaccinal complet lui permettant donc de reprendre ses activités au sein du club.
En revanche, les clubs ne pourront pas licencier les joueurs pour absence de passe vaccinal. Cette pratique a été jugée non conforme à la constitution.
Le Midi Olympique précise que les joueurs non-vaccinés en Top 14 sont au nombre de sept ou huit. Les plus connus : George Moala (Clermont), Kotaro Matsushima (Clermont) et Waisea Nayacalecu (Stade-Français).