On le sait : le Racing 92 ne possède pas de nombreux supporters.
Interrogé via Poulain Raffute sur Rugbyrama, le demi-de-mêlée du Racing 92, Maxime Machenaud a confirmé que les supporters du club Francilien n’étaient pas présents en masse.
C’est d’ailleurs en partie pour cette raison que Maxime Machenaud a décidé de quitter le Racing 92 pour rejoindre un club où la ferveur est bien plus présente, à savoir l’Aviron Bayonnais.
Il se dit être à la recherche d’une certaine adrénaline et avoir envie de connaître cela au moins une fois dans sa carrière. Extrait:
“Cela ne m’a pas forcément manqué car au Racing, il y a tellement de choses exceptionnels à côté avec notamment un centre d’entrainement magnifique. Puis j’ai côtoyé des joueurs que je n’aurais peut-être jamais côtoyés dans un autre club. Ca compense le fait qu’il n’y ait pas une énorme ferveur au niveau de la ville. Mais forcément j’avais envie de connaitre cela avant la fin de ma carrière. De connaître un stade à guichets fermés tous les week-ends quasiment, de retrouver ce que j’ai connu au début de ma carrière à Agen. La pression populaire ne me dérange pas forcément. Au Racing j’ai trouvé d’autres choses qui étaient exceptionnelles dont cela ne m’a pas forcément manqué, mais j’avais tout de même envie de connaitre cette ferveur avant la fin de ma carrière. On recherche cette adrénaline et ces matches à pression. C’est exceptionnel.”
Il raconte d’ailleurs une anecdote au sujet de la faible ferveur autour du Racing 92.
Le lendemain du titre de champion de France remporté en finale contre Toulon en 2016 à Barcelone, seulement une trentaine de supporters s’était déplacée pour accueillir les joueurs. Extrait:
“Quand on avait été champions de France à Barcelone en 2016 contre Toulon, on arrive au Plessis-Robinson le lendemain matin . Pas de gros engouement quand on est arrivé, on est presque arrivé dans l’anonymat complet car il devait y avoir une trentaine de supporters. Et le soir-même, on sort en boite de nuit dans Paris avec le Bouclier de Brennus. Quand on arrive devant la boite de nuit, on se demandait où on allait mettre le Bouclier. On l’a posé sur une banquette, il est resté toute la soirée sur une banquette et personne ne faisait attention au Bouclier, personne ne savait ce que c’était et tout le monde se demandait pourquoi on se baladait avec un bout de bois dans Paris. C’est ça qui fait que ça manque un peu. Quand tu gagnes, tu gagnes pour le groupe, pour toi et pour les supporters. Au Racing ils ne sont pas très nombreux et ça peut manquer quand tu gagnes des titres. Ce n’était pas comme à Toulon ou à Agen.”