Une irruption volcanique a provoqué un tsunami, le 15 janvier dernier, lequel a frappé les îles Tonga.
Ce tsunami a provoqué beaucoup de dégâts sur l’archipel. Le câble de communications reliant le pays aux réseaux internet et téléphonique mondiaux a d’ailleurs été sectionné au cours de ce tsunami.
Plusieurs joueurs Européens possèdent de la famille aux Tonga et sont sans nouvelle de leur famille. C’est notamment le cas de l’ancien trois-quarts centre Toulonnais Malakai Fekitoa et du pilier de Bordeaux-Bègles Ben Tameifuna.
Interrogé dans les colonnes du journal L’équipe, le Bordelais Ben Tameifuna l’a affirmé : c’est complètement surréaliste.
Il explique à quel point les Tonga ont besoin d’aides extérieures. Extrait:
« J’étais en train de me préparer à jouer quand je l’ai appris. C’était surréaliste. Je regardais ça, je me disais, c’est pas possible, ça ne peut pas être en train d’arriver à ma petite île. Il n’y a eu aucun avertissement, j’étais choqué… Ça va avoir un impact énorme. Les frontières sont fermées donc pas grand-chose ne sort ou n’entre. Les Tonga sont un petit pays, avec peu de ressources donc cette situation, en plus de tout ce qu’il se passe déjà, va avoir un impact énorme. Les Tonga ont besoin de toute l’aide possible.
Les Tonga vont avoir besoin de toute l’aide possible. Malakai Fekitoa et Sonatane Takulua sont nés aux Tonga, ils sont partis pour avoir des opportunités, ils ont été durement touchés parce que leurs pères et leurs mères sont toujours aux Tonga. Toute aide est appréciée. J’ai vu que deux franchises de NRL avaient prévu un match de gala pour lever des fonds. J’ai écrit à Charles Piutau et à Malakai pour leur dire de compter sur mon soutien. Je suis en train de préparer quelque chose aussi, pour aider.
Je vais lancer une collecte de fonds, vendre des maillots, des trucs… Ce que je peux faire. Je suis fier d’être Tongien et je ne peux pas être là pour aider à nettoyer le pays. Je fais ce que je peux. Les gens n’ont pas besoin de donner mais il faut sensibiliser. On est un petit pays, on ne va pas s’en sortir seuls. Je reçois plein de messages en France, ça m’aide à être fort, à continuer, à ne pas lâcher. Si nous montrons un peu de faiblesse, il peut y avoir un effet papillon qui peut arriver jusqu’aux Tonga. Il faut être positif (il sourit). »
D’ailleurs, Ben Tameifuna a envoyé des messages à sa famille, mais ils n’ont toujours pas été lus étant donné que les communications sont coupées.
Il se dit très inquiet. Extrait:
« C’est hyper frustrant, je reste debout la nuit, ici, à regarder les stories sur Instagram, les messages… J’ai envoyé quelques SMS et quelques messages sur Messenger à ma famille mais je vois qu’ils n’ont pas été lus. Les communications sont toujours coupées, je ne leur ai pas vraiment parlé, c’est inquiétant. »
Environ 84 000 personnes, soit plus de 80 % de la population des Tonga, ont été affectées par l’éruption du volcan et le tsunami qui a suivi.