L’information est révélée par Rugbyrama –
Le trois-quarts centre international Tongien de Narbonne (Pro D2), Saia Fekitoa a été condamné au mois de septembre dernier à 12 mois de prison avec sursis, à 2 300 euros d’amende dont 1 800 euros au titre de préjudice morale.
La raison de cette condamnation ? Des violences répétées à l’encontre de son épouse et de sa belle-fille. Des faits qui se sont produits entre 2019 et 2020.
Au total, ce sont cinq plaintes et deux mains courante qui ont été déposées à l’encontre de Saia Fekitoa.
Outre ces 12 mois de prison avec sursis, le joueur n’a plus le droit d’approcher son épouse et sa belle-fille et doit signaler aux autorités Françaises toute sortie du territoire.
Rugbyrama précise que les coups répétés portés par Saia Fekitoa sur son épouse lui ont laissé des ecchymoses au niveau des tempes, des bras, des jambes et de la fesse. Des blessures ont également été relevées sur les lèvres et les yeux, mais également aux cervicales et aux lombaires.
“Je vais te fracasser la gueule. Tu n’es pas une mère : tu es une merde” peut-on lire sur le procès verbal d’audition daté du 25 septembre 2019, que Rugbyrama.fr a pu consulter.
Dernièrement, Saia Fekitoa a réussi à retrouver une place de titulaire à Narbonne. Le club lui a même redonné le capitanat de l’équipe.
Interrogé via Rugbyrama, le président de Narbonne, Philippe Campos a expliqué pourquoi Saia Fekitoa a récupéré le capitanat de l’équipe malgré cette affaire. Extrait:
“Nous avons été informés depuis l’an dernier de cette affaire. Sur un plan sportif, Saia a été un des grands artisans de la remontée en Pro D2. On n’a pas occulté la situation mais nous devons faire face à de nombreuses problématiques entre les blessures, le Covid…. En effet, la question ne s’est pas posée au moment de le nommer capitaine. A tort ou à raison.”