Le demi-de-mêlée de l’Union Bordeaux-Bègles, Maxime Lucu évoluait encore en Pro D2 en 2019, du côté du Biarritz Olympique.
Quelques mois passés sous les couleurs de l’UBB et le voici appelé par le sélectionneur Français Fabien Galthié pour intégrer le groupe France.
Tout est allé très vite pour le joueur de 29 ans.
Interrogé via Rugbyrama, Maxime Lucu explique avoir vécu un rêve en jouant son premier match à Chaban-Delmas contre le Stade-Toulousain. Extrait:
“J’ai toujours voulu jouer en Top 14 mais j’ai eu des échecs avec Biarritz, mon club de coeur: on n’a pas réussi à le faire. Vivre ça à Bordeaux, c’est top. Je me rappelle de mon premier match à Chaban, contre Toulouse, je me dis vraiment que c’est un rêve. Tout est allé très vite. La première année, avec cette première place en championnat et ce covid qui arrête tout, cette convocation en équipe de France, les premiers pas en Coupe d’Europe… tous ces moments-là que je regardais avant à la télé avec mon frère et mes parents, pouvoir être sur le terrain, c’est clairement un rêve.”
A Bordeaux, il a décidé de prendre davantage la parole et de s’imposer en tant que leader pour réussir. Extrait:
“Christophe Urios me disait en arrivant “Ce n’est parce que tu viens de Pro D2 qu’il faut que tu fasses le timide”. On a besoin de mecs performants à ce poste pour diriger donc il fallait que je le sois. Mais j’ai toujours eu cette image de leader car je faisais des bons matches mais pas en tant que grand parleur. Les joueurs vous le diront, ce n’est pas moi qui faisais les grands discours. Je savais qu’ici, ça n’allait pas marcher, il fallait que je prenne un peu plus la parole. J’ai travaillé un peu plus, je me suis forcé, c’est primordial.”
Pour conclure, Maxime Lucu précise qu’il ne pensait pas réussir à atteindre l’équipe de France, du moins pas si rapidement.
Il avoue avoir été surpris par son ascension très rapide. Extrait:
“L’équipe de France était tellement loin. Avec les demis de mêlée qu’il y avait, jamais je n’allais pouvoir rivaliser si tôt. C’est arrivé après les six premiers mois avec Bordeaux. J’ai vu mon nom circuler au mois de décembre 2019 après La Rochelle, je me suis dit putain, ça vient vite ! Les premières fois, j’avais l’impression de ne pas forcément être à ma place. Ou pas au niveau. Je regardais, je subissais les entraînements, je n’avais pas un état d’esprit rageur. Je n’étais pas le vrai Max, j’étais plus un peu surpris d’y être.”