Ce vendredi a lieu le procès du pilier droit international Français Mohamed Haouas.
Le pilier de Montpellier se retrouve devant la justice pour des faits de cambriolages remontant à 2014, plus précisément entre février et avril 2014.
Lors de l’audience qui s’est déroulée ce vendredi matin, Mohamed Haouas a d’abord préféré garder le silence, laissant le soin à son avocat de le défendre.
A l’issue des échanges entre Mohamed Haouas, son avocat et les parties civiles, la procureure a livré ses réquisitions et indique regretter l’absence d’excuses de la part de Mohamed Haouas. Extrait :
“La version de Monsieur Haouas n’est pas fixée. J’aurais voulu des explications et des excuses car il veut laisser la parole à son avocat. Une reconnaissance des faits. On est sur une série de faits de vol dans des bureaux de tabac. Des individus dont un avec une corpulence massive, Monsieur Haouas. Il est vu à la sortie du bureau de tabac, il est grand et costaud. Alors qu’on ne sait pas qui est l’auteur, le policier déclare qu’il a été plaqué au sol comme un bœuf, comme si c’était un rugbyman. Il est pilier au XV de France et a pour but de pousser ses adversaires. Le mineur met en cause Monsieur Haouas. Ses traces capillaires sont dans la voiture mais nie les faits. Son téléphone est toujours éteint pendant les vols.
Je demande à déclarer coupable Monsieur S. et Monsieur Haouas pour les faits qui leur sont reprochés. Je demande également une peine de 18 mois ferme pour Monsieur S.. Et pour Monsieur Haouas, je demande une peine qui n’aura pas vocation à l’empêcher de continuer sa carrière : 18 mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende.”
C’est finalement à 13h00 que la délibération a eu lieu : Mohamed Haouas a été condamné à 18 mois de prison avec sursis et une amende de 15 000 euros. Condamné une somme de 800 euros au titre de préjudice moral.
Son complice a été condamné à 18 mois d’emprisonnement ferme cette fois. Il doit payer une somme de 800, 400 et deux fois 400 euros.
L’avocat de Mohamed Haouas ne devrait pas décider de faire appel tant la procédure a duré puisque, rappelons-le, les faits remontent à 2014.