Samedi après-midi, le Stade-Toulousain a pris une claque sur la pelouse de Perpignan, à l’occasion de la 17ème journée du Top 14.
Les Catalans se sont imposés avec le point de bonus offensif face aux champions de France et d’Europe en titre.
Interrogé à l’issue de la rencontre, le manager Toulousain Ugo Mola n’a pas manqué de pousser son coup de gueule et de cibler notamment les joueurs qui posaient en UNE des magazines et des journaux.
Bien évidemment, tous les yeux se sont rivés vers Antoine Dupont qui a récemment effectué la UNE de GQ Magazine.
Il leur a demandé de redevenir des joueurs de rugby. Extrait:
“Je suis forcément en colère mais je n’ai pas envie de tirer ou de taper sur quelque chose qui a été tellement brillant il n’y a pas si longtemps que cela… On doit trouver le bon ton pour arrêter de se victimiser, de faire la UNE des magazines et des journaux. Sans vexer personne, un joueur de rugby doit rester un joueur de rugby, un entraineur de rugby doit rester un entraineur de rugby et l’environnement du club doit rester ce qu’il est. On s’est tous dispersés, beaucoup se dispersent et il va falloir resserrer les rangs car on a touché le fond.”
Dans le Super Moscato Show de lundi, Vincent Moscato a réagi à la colère d’Ugo Mola. Extrait:
“C’est le résultat d’un relâchement de ces derniers mois. C’est vrai que ça peut te gêner. Si Dupont le prend pour lui, il lui fait quand même gagner la moitié des matches. Je pense qu’il est sur l’énervement. Ce mécanisme-là, tous les entraineurs l’ont eu et il ne faut pas y aller. Dès que tes joueurs commencent à être connus, que tu perd un match et que tu fais des reportages, tu te fais taper dessus. Tu as pris 40 points et c’est comme ça, ce n’est pas grave ! Les mecs ne font que gagner depuis 3 ans donc à un moment il prend 40 points ! Si tu te fais prendre devant sur l’agressivité, tu te prends 40 points et il a raison de dire qu’ils n’y étaient pas. Même s’il manque 7 ou 8 internationaux, Toulouse en a 25 d’internationaux et ils auraient pu gagner à Perpignan ! Donc ils se sont faits prendre sur les valeurs de l’ovalie et je dis bravo Perpignan !”