Deux jeunes enfants ont vu leur pancarte « Dupont Président » leur être confisquée par la sécurité du Stade de France, samedi au Stade de France, alors qu’ils assistaient au match des Bleus contre l’Irlande comptant pour la deuxième journée du Tournoi des Six-Nations.
La sécurité du stade a estimé qu’il pouvait s’agir d’un message politique et a préféré confisquer la pancarte.
C’est après que la pancarte ait été diffusée sur les écrans géants du Stade de France que la sécurité a décidé d’intervenir. Pourtant, il ne s’agissait que d’une simple pancarte « pour rire » et pour diffuser un message d’amour au demi-de-mêlée Français Antoine Dupont.
Interrogé par Le Parisien, le papa des deux enfants de 11 et 12 ans a exprimé son incompréhension. Extrait:
« J’avoue que j’ai du mal à comprendre. Si les gens veulent trouver de mauvaises interprétations, ils en trouveront toujours. Il n’y avait aucun message politique derrière ce panneau. C’est un peu une autre époque que l’on vit. La personne qui a vu ça sur l’écran, elle a aussi des consignes. Le côté « gilets jaunes », tout ça… Ils ont toujours peur du bad buzz. Les enfants étaient un peu sonnés et déçus, ils n’ont pas compris. Puis le match a commencé et ils sont passés à autre chose. »
Finalement, la Fédération Française de Rugby a su rebondir face à l’excès de zèle de la part de la sécurité de l’enceinte sportive.
Informée de la situation, la FFR a pris l’affaire en main et a décidé de récupérer la pancarte à la consigne pour la remettre au principal concerné : Antoine Dupont, dans les vestiaires de l’équipe de France.
Ce mardi, le journal Le Parisien revient sur cette affaire.
Lundi, la Fédération Française de Rugby a évoqué une incompréhension du second degré derrière le message de cette banderole, de la part d’un agent de sécurité qui n’était pas forcément connaisseur de rugby.
Il est indiqué que l’agent en question ne connaissait probablement pas Antoine Dupont et a assimilé cette pancarte à message politique.
Par ailleurs, la FFR rappelle avoir récemment briefé ses agents de sécurité avec « une liste exhaustive des objets interdits au stade parmi lesquels des banderoles, insignes, badges, tracts ou tout autre support dont l’objet est d’être vu par des tiers à des fins politiques, idéologiques, philosophiques ou commerciales ou présentant notamment un caractère raciste ou xénophobe. »
A noter que la Fédération refuse d’accabler son agent de sécurité, lequel a tout simplement voulu appliquer à la lettre les consignes qui lui ont été données. Extrait:
« La personne en question a simplement considéré que cette banderole véhiculait un message politique. On ne considère pas qu’il s’agisse ici d’une faute de sa part. L’agent en question n’a en aucun cas été blâmé pour avoir pris cette décision. »