Le consultant de Rugbyrama, Jean-Baptiste Lafond est revenu sur le dernier week-end rugby.
Ce-dernier est tout d’abord revenu sur la victoire du XV de France contre l’Ecosse à Murrayfield.
Il ne manque pas d’encenser les Bleus. Extrait:
“On a vu un grand match. On ne s’est pas du tout ennuyé ni embêté. Les Ecossais ont été pris à leur propre jeu. Ce rugby de désordre, de débauche à l’emporte pièce leur a cramé les poumons. La moindre récupération des ballons de l’équipe de France a fait mouche. On a été dans le turn power. On est dans le recyclable, dans le trie sélectif, dans la récupération des déchets adverses. Le moindre ballon et la moindre petite miette se transforme en festin car on a des avions derrière. On a réhabilité l’importance de la passe. Ils auraient pu mener à la mi-temps sur le score de 17 à 12. Mais le moindre ballon, on a su l’exploiter grâce à Dupont, notre arme nucléaire qui a su relancer des 22 mètres sur un ballon égaré et donné à l’adversaire. Un crochet, une barre à mine, je pars, je dynamite, je redonne, je tombe et ça continue avec Paul Willemse qui s’affale dans l’en-but. C’est beau, c’est propre, c’est Bleu.”
Il leur demande néanmoins de ne pas céder à l’euphorie. Extrait:
“J’entends la musique du Grand Chelem. Mais non ! L’euphorie est le pire ennemi du favori ! Ne cédons pas à l’euphorie et à l’embellie car se profile le dragon Gallois. Leur seul intérêt, c’est de nous prendre devant, dans l’axe et éviter d’écarter. Ca va être un combat de près. Ils vont jouer au lance-flamme. Ca va être violent. Mais si on tient devant, la petite musique du Grand Chelem commencera à sonner.”
Enfin, Jean-Baptiste Lafond est revenu sur la chute de l’Italie contre l’Irlande et la défaite de Bordeaux-Bègles contre Toulouse. Extrait:
“Et je termine : pendant ce temps-là, l’Italie continue de prendre des branlée. Jusqu’à quand on va permettre à l’Italie de faire ce Tournoi ? Je ne sais pas ! De son côté, le Stade-Toulousain continue son chemin de croix même si ça s’est bien passé dimanche. Ca a été juste. Les Bordelais ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Quand on mène à 15 minutes de la fin… Quand on mène d’un point on ne dispute pas les ballons ! Et surtout, quand on joue contre Toulouse, on essaye de les prendre devant. Derrière, à Bordeaux, il manquait Jalibert, Lam, Moefana… Bravo à Toulouse, bravo à Bordeaux quand même, mais la semaine va être dure du côté de la Garonne.”