Samedi soir, le XV de France affrontera l’Angleterre au Stade de France dans le cadre de la cinquième et dernière journée du Tournoi des Six-Nations.
Interrogé via Rugbyrama, l’ouvreur international Français Romain Ntamack a évoqué cette rencontre capitale pour les Bleus. Extrait:
“Il faut aborder chaque grand événement avec à la fois de la légèreté et de l’envie. Ce groupe sait transformer la pression en un sentiment positif et sort toujours des grands matchs au bon moment. On parle beaucoup du Crunch mais je l’aborde de la même façon que les autres matchs. Néanmoins, ce sera un vrai choc : les Anglais sont très durs à battre et cela se confirmera ce week-end, j’en suis persuadé.”
Pour la première fois depuis le début du Tournoi, il concède que l’équipe de France peut enfin parler de Grand Chelem. Extrait:
“On se permet d’en parler parce que c’est une finale. On évoque aujourd’hui ce mot ans complexe ; on sait où on veut aller. Au début de la compétition, il fallait aborder les matchs sereinement, les prendre les uns après les autres sans brûler les étapes. Maintenant, on peut rêver. On a tous vécu des grands matchs dans nos clubs mais c’est la première fois que ce groupe va vivre une finale. Mais on vit notre semaine sans complexe. On discute, on rigole… Pour l’instant, on est tranquille mais on montera en puissance au fil de la semaine et notamment lorsque nous retrouverons Paris.”
Il explique pourquoi un Grand Chelem serait vraiment une belle avancée pour les Bleus. Extrait:
“Ce serait une étape. Avoir un titre, c’est ce que nous avons coché depuis le début du mandat de Fabien Galthié. Ca validerait le travail réalisé depuis trois ans et récompenserait tout le monde, tous les joueurs qui sont passés à Marcoussis.”
Pour conclure, Romain Ntamack refuse de surenchérir aux provocations des Anglais. Extrait:
“Nous prenons du recul sur ce qu’il se dit autour de l’évènement. On reste dans notre coin, on fait juste nos matchs. Les provocations à l’extérieur nous laissent froids. Le chambrage, ça fait juste partie du jeu, au niveau international.”