L’ancien talonneur et ex-capitaine du XV de France, Guilhem Guirado s’est confié via RMC Sport pour évoquer le beau parcours effectué par les Bleus dans ce Tournoi des Six-Nations.
Ce-dernier estime que la génération précédente dont il faisait partie a servi de rats de laboratoire.
Il rappelle qu’en son temps, la priorité n’était pas donnée à l’équipe de France comme elle l’est désormais. Extrait:
“On a été, un petit peu, les rats de laboratoire. On a vu beaucoup de réformes passer, beaucoup de choses se mettre en place pendant les années de galère. On a l’impression que la solution vient de se trouver avec la priorité donnée à l’équipe de France, les joueurs protégés.
Nous, on était sur la brèche tous les week-ends. On avait du mal à garder une équipe stable sur la durée du tournoi. Il y avait en moyenne entre 10 et 15 blessés, on sollicitait entre 30 et 40 joueurs. Cette année le staff a utilisé 25 ou 26 joueurs. Un groupe réduit au final avec beaucoup de monde en début de semaine pour les entraînements. C’est dur pour ceux qui portent le bouclier mais c’est bénéfique pour tout le monde. Cette préparation aide l’équipe de France.”
Dans la foulée, le Montpelliérain évoque cette finale à venir contre l’Angleterre. Extrait:
“Il faut toujours avoir cette petite peur, cette petite appréhension positive. On peut encore être vulnérable même s’il y a des résultats conséquents. Il faut être modeste mais également ambitieux. Cette équipe dégage beaucoup de force. Même dans les moments durs, ils se sont ressaisis, regroupés et ils ont réussi à reprendre le fil du match. Ça va les aider pour aller chercher ce Grand Chelem. Je pense que l’on est plus en confiance et plus fort que l’Angleterre en ce moment.”
Pour conclure, Guilhem Guirado indique être très content des résultats de l’équipe de France et précise se régaler à la regarder jouer. Extrait:
“On est tous content, tous heureux des résultats qui sont au rendez-vous par rapport à ce qu’ils ont ambitionné. Aujourd’hui, tout le monde craint l’équipe de France et c’est quelque chose de très plaisant à voir. Il y a quelque chose de très fort qui se dégage du groupe. J’en connais la plupart parce qu’ils ont commencé quand moi j’étais encore en équipe de France. Je me régale à les suivre, à les supporter. Le XV de France s’est offert une belle finale samedi.”