L’ailier du Stade-Toulousain, Matthis Lebel n’a pas vraiment eu sa chance avec le XV de France lors du Tournoi des Six-Nations.
Ce-dernier a joué une petite minute seulement, c’était contre le Pays-de-Galles à Cardiff.
Interrogé via Rugbyrama, le joueur du Stade-Toulousain a évoqué son faible temps de jeu. Il préfère positiver. Extrait:
“C’est sûr que j’ai un sentiment un peu mitigé, mais il faut garder les pieds sur terre et savoir d’où l’on vient. C’est une chance inouïe d’avoir pu participer à l’aventure. Il y a quelque temps, jamais je n’aurais pu imaginer en arriver jusque-là alors j’ai pris ce que j’avais à prendre comme je le fais depuis toujours. Après, je suis heureux de retourner au club, retrouver les copains. Motivé, j’espère qu’il y aura de bons résultats collectifs et individuels pour avoir ma chance au plus haut niveau.”
Il indique avoir eu de la chance de pouvoir jouer contre le Pays-de-Galles dans un stade incroyable. Extrait:
“Je retiens la chance d’avoir pu jouer dans ce stade qui je pense est le plus beau du monde pour tout rugbyman. Je retiens aussi la Marseillaise chantée avec tout le public français qui avait fait le déplacement. Même si je suis rentré à la fin du match, se serrer dans les bras, les cris de joie à la fin, le sentiment d’avoir réussi un gros match, ça fait toujours plaisir.”
Le Toulousain a également évoqué ses aller – retour entre Marcoussis et Toulouse. Extrait:
“Les trois premières semaines, c’était costaud, car au final, on s’entraînait avec l’équipe de France le lundi, mardi et mercredi. Ensuite, on était remis à la disposition du club pour certains à partir de mercredi. Le jeudi, si on voulait postuler en club, il fallait participer à l’entraînement donc on s’entraînait le jeudi et le vendredi. Le samedi, il y avait la mise en place des matchs donc c’est sûr que pendant trois semaines, c’était un rythme très intense. Après, j’ai eu la chance de rester avec le groupe France aussi et là, ça c’est un peu plus calmé.”