Le pilier droit international Français Uini Atonio s’est confié via RMC Sport pour évoquer son retour à La Rochelle après le Grand Chelem effectué avec le XV de France.
Il avoue avoir été totalement mâché à l’issue de la rencontre. Extrait:
“Après, le match, j’étais mâché. J’ai bu deux trois coups, je suis rentré vite fait à la maison. C’était l’anniversaire de ma fille la semaine précédente et je n’étais pas là. Du coup, on a fait le gâteau ensemble, elle était contente.”
Désormais, Uini Atonio s’apprête à affronter trois fois de suite l’Union Bordeaux-Bègles (un match de Top 14 et des matches aller – retour en Champions Cup), une première pour lui. Extrait:
“C’est bizarre. C’est du jamais vu. En tout cas, je n’ai jamais joué trois fois de suite la même équipe. En plus, c’est une équipe de haut de tableau. Ça risque d’être des matchs très très durs. Aborder trois fois un match contre la même équipe, je ne sais pas si on va utiliser trois fois la même formule (sourire). Pour nous, c’est nouveau. On verra bien le premier match. Les deux équipes auront à cœur de faire un bon match, surtout nous pour la 300e de Saze. On va tous attaquer à fond.”
Dans la foulée, le pilier international Français explique qu’une certaine rivalité existe entre les deux équipes. Extrait:
“Beaucoup de monde annonce un derby. Mais ce n’est pas non plus Biarritz-Bayonne, Stade Français-Racing. Je ne sais pas… De la rivalité ? Oui car les parcours sont à peu près similaires. Ils ont fait les phases finales de Top 14 et de coupe d’Europe, comme nous la saison dernière. Ça fait quelques années que la rivalité s’installe. Avant, à part Pau, il n’y avait pas une équipe proche de nous contre laquelle on rivalisait. Avec Bordeaux, on ne se déteste pas mais il y a un peu de jalousie à l’idée de savoir qui peut être le meilleur.”
Aussi, Uini Atonio indique en avoir marre d’entendre dire que La Rochelle joue une année de transition. Extrait:
“C’est souvent les gens qui ne jouent pas au rugby qui lancent des trucs comme ça. Transition, oui, peut-être mais on a quasiment la même équipe que la saison dernière. Du coup, non, tu ne peux pas avoir une saison de transition. Après, si cette année on ne réussit pas, oui, on pourra dire qu’avec toutes les arrivées prévues pour la saison prochaine, on était sur une transition.”
Pour conclure, le pilier droit se dit très satisfait du recrutement effectué par son club pour les saisons à venir. Extrait:
“Depuis des années, on n’arrive pas à attirer des jeunes français. Quand tu vois des noms comme Hastoy, Tanga, Colombe, Paiva, ce sont des très bons joueurs de rugby français. Des joueurs capables d’être demain en équipe de France. Ces jeunes attirés par La Rochelle arrivent non pas pour relancer leur carrière mais pour continuer à progresser, ça fait plaisir. La Rochelle était une toute petite équipe jusqu’à il y a encore deux ou trois ans, où l’on a vraiment commencé à jouer avec les grands. Pour les supporters, l’équipe, le club, ça va faire du bien de prendre autant de talents et les ajouter à ceux qu’on a déjà.”