Contre Perpignan le week-end dernier, l’ouvreur international Français Antoine Hastoy a débuté le match au poste d’arrière, pour la troisième fois depuis le début de la saison.
Interrogé via Rugbyrama, le joueur Palois s’est confié sur ce repositionnement à l’arrière. Extrait:
“Ce n’est pas vraiment un replacement. Mon poste, c’est dix. Mais le fait de jouer à l’arrière me permet d’ajouter de la polyvalence. Il y a aussi eu pas mal de blessures, donc on m’a mis derrière. Pour l’équipe, c’est pas mal d’avoir deux ouvreurs sur le terrain.”
Il explique ce qui différencie le poste d’arrière à celui d’ouvreur. Extrait:
“Il y a un peu plus de temps pour décider, on voit un peu plus le jeu dans sa globalité. Quand on joue au poste d’ouvreur, on est tout le temps à penser à la prochaine action. Qu’est-ce qu’on va faire ? Qu’est-ce qu’on a déjà fait ? À l’arrière, on a un peu plus de temps et de recul là-dessus. C’est à peu près tout ce qui change. Dans le jeu, il y a des moments où je me retrouve en position de dix. L’inconvénient, c’est qu’à l’arrière, on touche un peu moins de ballon, mais sinon, ça apporte quelque chose de différent.”
Sa préférence reste l’ouverture. Extrait:
“Oui ! Je préfère jouer dix, mais s’il faut jouer quinze, je peux aussi.”
Questionné sur le fait qu’il n’ait pas pu jouer le moindre match avec les Bleus lors du dernier Tournoi des Six-Nations, Antoine Hastoy a avoué avoir ressenti de la frustration. Extrait:
“C’était un peu frustrant le mercredi, après, c’est passé. J’étais supporteur et très content pour eux. J’ai regardé le match attentivement.”