Au cours des trois prochaines semaines, le Racing 92 affrontera à trois reprises le Stade-Français Paris, à savoir une fois en Top 14 puis deux fois en Coupe d’Europe lors des huitième de finale en mode aller – retour.
Interrogé à ce sujet en conférence de presse, le manager Francilien Laurent Travers explique que ce derby contre le Stade-Français Paris rajoute un peu plus de piment à la saison. Extrait:
“Je ne sais pas si ça a la même saveur mais le fait d’en parler, ça met encore plus de piment et la suprématie Parisienne comme on peut dire en Occitanie avec Toulouse et Castres ou entre La Rochelle et Bordeaux peut-être, Brive – Clermont aussi. Ca l’est toujours et ça le restera toujours. C’est toujours un match particulier. Mais je pense qu’il n’y a pas besoin de motiver les joueurs. Quand on parle de derby et de qualification, je pense que ça suffit. J’espère que les joueurs n’ont pas besoin de regarder contre qui ils jouent. Ils ont tous déjà à coeur de remporter le match.”
Pour sa part, le troisième ligne Wenceslas Lauret évoque un premier match très important pour les deux équipes. Extrait:
“C’est un gros match sur la région Parisien, c’est le match qui définira quelle équipe représentera la région Parisienne pour les phases finales. On a trois matches consécutifs contre eux. Ce sont trois grosses rencontres très importantes qui nous permettront de basculer. Ce qui est marrant, c’est que pour nous, le déplacement n’est pas très loin. Puis jouer trois fois la même équipe, c’est vite vu concernant l’aspect tactique et les séances vidéo.”
De son côté, l’ailier Argentin Juan Imhoff n’apprécie clairement pas le fait de jouer trois fois contre le Stade-Français Paris. Extrait:
“Bien sûr que c’est un match très important car il y a beaucoup de choses en jeu. Il va falloir garder la motivation car on va jouer trois fois contre Paris. Ce n’est pas forcément très bon, mais c’est un derby et c’est quelque chose de très important pour la ville et pour le rugby Français. Je ne sais pas si ça donne plus de motivation mais c’est un match à part. Après, faire des matches aller – retour en huitième de finale de la Coupe d’Europe, personne ne trouve cela idéal, surtout au rugby. Le rugby, ce n’est pas le foot. Donc jouer trois fois contre les mêmes personnes… on n’aime pas ça. A la fin on va faire quoi ? Un entrainement ? On se connait tellement qu’il va falloir inventer des trucs et on va devoir sortir des choses que l’on voulait peut-être garder pour les phases finales.”