Le trois-quarts centre du Stade Rochelais, Jonathan Danty s’est confié via Rugbyrama pour évoquer sa carrière sportive.
Ce-dernier a tenu des propos forts sur le virage qu’a pris sa carrière depuis qu’il a décidé de quitter le Stade-Français Paris pour rejoindre le Stade Rochelais, en fin de saison dernière.
Il explique prendre une véritable revanche sur ce qu’il a pu entendre au sujet des difficultés qu’il pouvait rencontrer ces dernières saisons. Extrait:
“J’arrive bientôt à 30 ans et je me suis rendu compte que j’avais encore la possibilité de progresser, de bien finir et surtout de ne pas avoir de regrets à la fin de ma carrière en me disant “Tu ne t’es pas donné les moyens de réellement aller au delà de ce que tu as fait”. Ca se passe très bien depuis quelques mois, mais le plus dur reste à venir. C’est ce qui me motive encore plus.
C’est une revanche sur tout ce que j’ai pu entendre, sur le fait que je ne progressais plus, que je n’étais pas si bon que ça, que je ne pouvais rien faire d’autre que de rentrer dans un mur. C’est une revanche contre moi-même aussi. A un moment donné, j’ai baissé les bras, je ne me suis pas donné les moyens de faire mieux.”
Il avoue avoir quelques regrets puisque, s’il s’était davantage bougé, il aurait pu avoir davantage de sélections avec le XV de France à l’heure actuelle. Extrait:
“Forcément il y a quelques regrets, je me dis que si je m’étais bougé un peu plus le cul, au lieu d’avoir quinze sélections, j’en aurais peut-être trente. C’est mon parcours et je n’envie rien à personne. C’est le parcours qui me permet d’être là aujourd’hui. Si cela s’est passé comme ça, c’est que ça devait se passer comme ça.”
Pour conclure, Jonathan Danty explique pourquoi il n’a pas quitté le Stade-Français Paris plus tôt. Extrait:
“Je ne l’ai pas fait avant car je n’avais pas les épaules pour l’assumer. J’aurais pu faire ma carrière à Paris, initialement c’était mon objectif et mon projet. A 29 ans, je redoutais le fait d’arriver à La Rochelle parce que je n’avais jamais connu ça avant, les intégrations, habituellement c’est moi qui les faisais, alors que là, c’est moi qu’on intègre dans un groupe. J’arrivais d’une tournée en Australie où j’avais été performant et j’arrivais plus tard que la reprise, donc tout seul. Je suis tombé sur un groupe super accueillant, avec qui ça se passe très bien depuis le début.”