La Fédération néo-zélandaise de rugby a présenté ses excuses après la publication d’un rapport critiquant l’encadrement de la sélection féminine, accusé de favoritisme et de tenir des propos blessants par de nombreuses joueuses d’origine maorie ou des îles du Pacifique.
« Ce rapport souligne que nous n’avons pas tout fait correctement et nous nous excusons pour ne pas avoir fourni tous les outils pour la réussite de nos équipes », déclare le directeur général de la fédération, Mark Robinson, dans un communiqué publié lundi soir après la publication d’une enquête « culturelle et environnementale » au sein des Black Ferns, candidates à un sixième titre mondial cette année à domicile.
Elle a été menée par une équipe indépendante après des accusations de la talonneuse Te Kura Ngata-Aerengamate (30 ans, 33 sélections), qui avait déclaré en décembre souffrir d’une « dépression nerveuse ». La joueuse avait notamment déploré sur son compte Instagram « des commentaires faits par l’entraîneur en chef » Glenn Moore au retour de la désastreuse tournée dans l’hémisphère Nord (deux lourdes défaites contre l’Angleterre, puis deux autres contre la France).
Selon elle, il lui avait dit qu’elle « ne méritait pas sa sélection » ou qu’elle n’était « retenue que pour jouer de la guitare ». « J’avais l’impression que tout ce que je faisais était mauvais », avait-elle ajouté.