C’est officiel depuis ce jeudi soir : l’arrière international Français Melvyn Jaminet quittera les rangs de l’USAP dès la fin de la saison actuelle afin de rejoindre le Stade-Toulousain pour les trois prochaines saisons, soit jusqu’au mois de juin 2025.
Interrogé via L’équipe, le joueur des Bleus a expliqué sa décision de quitter Perpignan alors qu’il était lié avec l’USAP jusqu’au mois de juin 2024. Extrait:
“Après discussion avec l’USAP, on s’est dit que c’était le bon moment. Avant, tout n’était pas totalement réglé d’un point de vue administratif et l’idée était de ne pas l’officialiser lors d’une semaine de match, pour éviter de perturber la préparation de l’équipe. Cette annonce va aussi me libérer pour la fin de saison. Il s’est dit beaucoup de choses à mon sujet.
Au début, j’ai essayé de faire abstraction. Mais, au fur et à mesure, c’est devenu un poids. Ne rien dire commençait à me peser. Maintenant, c’est fait. J’ai envie de profiter de mes derniers moments, mais aussi de tout donner pour maintenir le club en Top 14. J’ai envie de revenir à Aimé-Giral la saison prochaine !”
Il se sait attendu désormais, à Perpignan, pour cette fin de saison. Extrait:
“Dès la fin du Tournoi avec les Bleus, je sentais que j’étais attendu. J’étais prêt. Ce sera encore plus le cas avec l’annonce de mon départ. Je viens de couper une semaine. Ça m’a fait le plus grand bien mentalement. Je suis prêt.”
Depuis que son départ est fortement pressenti, des supporters de l’USAP n’hésitent pas à critiquer ouvertement le joueur. Melvyn Jaminet réagit aux critiques dont il est victime. Extrait:
“Non, je comprends parfaitement. À Perpignan, on ne parlait que de ça. C’est normal que ça énerve tout le monde, moi y compris. Des supporters m’ont défendu, d’autres moins. Aucun problème. C’est pour cette raison que je veux réussir ma sortie et rendre au club et aux supporters ce qu’ils m’ont apporté. Malgré les critiques, je sens un fort soutien.”
Une chose est sûre : ce départ a été mûrement réfléchi. Extrait:
“C’est un choix mûrement réfléchi. Quand j’ai signé mon premier contrat pro avec l’USAP (premier match professionnel en février 2020), le club voulait m’accompagner pour monter le plus haut possible. Mais j’avais des clauses de sortie si ma progression allait plus vite que prévu. Le club était d’accord pour ne pas me bloquer.
La saison passée a été une réussite. Personne ne s’y attendait, moi le premier. J’ai été franc avec mon club en leur disant que j’avais été sollicité. J’ai eu leur aval. Ça a été un soulagement. Je ne voulais pas partir comme un voleur après tout ce que le club m’avait apporté. Forcément, après mes débuts en équipe de France en Australie l’été dernier, les contacts se sont accélérés…”