Le manager de Montpellier, Philippe Saint-André s’est confié à l’issue de la défaite de ses joueurs contre les Harlequins mais de la qualification de son équipe pour les quarts de finales de la Champions Cup.
Les Héraultais se sont qualifiés grâce à un petit point d’écart sur le cumul des scores des matches aller – retour.
Interrogé en conférence de presse à l’issue de la rencontre, le technicien Philippe Saint-André a estimé que la chance était du côté Montpelliérain ce samedi. Extrait:
« Dès qu’une équipe avait la possession, on avait l’impression qu’elle pouvait marquer à tout moment. On prend le dessus à la 50e avec un gros banc de touche (Chalureau, Doumayrou, Mercer et une première ligne tout neuve), c’était la stratégie. Après on prend une, deux, trois, quatre pénalités, un carton jaune… Ca peut basculer à la 60e, oui. Il y a eu cette séquence de mêlées où on prend quatre pénalités d’affilée. C’était étrange. Mais on tient et on s’en sort avec zéro point encaissé. (Sur la transformation ratée de Marcus Smith à la 77e) On est sûrs qu’il va la passer donc on donne déjà la consigne de taper un renvoi court pour que Florian Verhaeghe la récupère. On faisait déjà des calculs sur le retour de notre carton jaune, quelle stratégie avoir… Sauf qu’il la rate. La chance était de notre côté à ce moment-là. »
Dans la foulée, Philippe Saint-André affirme s’être fait assassiner par la presse anglo-saxonne pour avoir fait tourner son équipe lors de ce match retour. Extrait:
« Sur l’état d’esprit, l’investissement du groupe, c’est encore un gros révélateur… Je m’étais fait assassiner par la presse anglo-saxonne qui disait qu’on ne respectait pas la compétition avec une composition d’équipe remaniée. Je pense qu’on l’a plus que respectée en sortant le champion d’Angleterre sur deux journées dans une ambiance énorme aujourd’hui (samedi). J’ai tellement été critiqué dans ma vie que ça ne me marque plus. »