Dans sa chronique “Mourad de Toulon” diffusée sur Rugbyrama, l’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal a évoqué le système de montée et de descente.
Selon lui, il n’y aura aucun suspense pour la saison 2022 / 2023 concernant les équipes qui seront reléguées en Pro D2 : il s’agira des deux promus qui monteront en Top 14 cet été. Extrait:
“Avec les résultats du week-end en Top 14 et en Pro D2, les choses se sont décantées. On va à peu près savoir qui va monter en Top 14 : ça va se jouer entre Bayonne, Oyonnax et Mont-de-Marsan. L’avantage avec cette formule d’aujourd’hui, c’est que je peux vous dire qu’en 2022 / 2023, on sait déjà qui va descendre de Top 14 en Pro D2 : ce sera Bayonne, Mont-de-Marsan ou Oyonnax.”
Dans la foulée, il est revenu sur la déclaration du président de Biarritz, Jean-Baptiste Aldigé lequel a pesté contre l’arbitre, estimant que le plus mauvais des arbitres avait été sélectionnés pour diriger le match du BO contre le Racing 92.
Selon Mourad Boudjellal, tout est fait exprès pour se payer la gueule du patron Basque. Extrait:
“La déclaration de la semaine nous vient de notre ami Jean-Baptiste Aldigé qui suite à un match perdu contre le Racing 92 a déclaré que c’était la faute de l’arbitre puisque comme Biarritz va descendre en Pro D2, ils mettent le plus mauvais arbitre restant, surtout que le match n’est pas diffusé en prime donc ils peuvent mettre un arbitre de Pro D2. Alors là, tu as raison. Mais ce n’est pas le hasard. S’ils te mettent un arbitre de Pro D2, c’est surtout parce qu’ils veulent se payer ta gueule, il faut voir les choses en face. Tu as fait beaucoup de déclarations et ils veulent se payer ta gueule. Et tu peux me croire, car je suis un spécialiste.”
Pour conclure, Mourad Boudjellal n’a pas manqué d’envoyer un scud au propriétaire du Stade-Français Paris Hans-Peter Wild. Extrait:
“Autre déclaration : le président du Stade-Français Paris Hans-Peter Wild qui a mis 100 millions d’euros, a déclaré qu’il ne s’était pas rendu au quart de finale de Coupe d’Europe contre le Racing car il savait qu’ils allaient se faire éliminer et qu’il n’avait pas envie de pleurer avec les joueurs. Il y a eu deux présidents au Stade-Français : il y en a un qui pleurait avec ses joueurs et il s’appelait Max Guazzini, il n’a pas mis 100 millions. Un autre qui a mis 100 millions mais qui ne pleure pas avec ses joueurs. On verra lequel des deux on retiendra à la fin de l’histoire. N’oubliez jamais qu’à gauche, il y a deux choses : le coeur et le portefeuille. Et parfois, c’est du premier que les joueurs ont besoin.”