L’arrière du Stade-Toulousain, Thomas Ramos s’est confié via La Dépêche à l’approche de la demi-finale Européenne contre le Leinster, programmée ce samedi après-midi à l’Aviva Stadium de Dublin.
Dans un premier temps, il confirme que le match contre le Munster a usé le groupe Toulousain. Extrait:
“Mentalement, ce sont des moments qui usent un petit peu mais qui sont tellement bons à prendre qu’au final, tu en ressors avec la banane et l’envie de basculer sur la semaine d’après. Il y a forcément aussi un peu de fatigue car ce n’est pas tous les week-ends que nous jouons des matchs de cette intensité-là, de 100 minutes. Mais le staff a bien aménagé le début de semaine pour que nous puissions nous reposer, reprendre des forces avec deux jours de récup et faire un très bon entraînement ce matin, le seul couru, à deux jours du match, pour lâcher un peu les chevaux et être prêt samedi face au Leinster.”
Il ne cache pas que le début de semaine a été compliqué sur le plan physique. Extrait :
“Sur le début de semaine forcément un petit peu. J’avoue que mardi, cela aurait été dur de refaire des entraînements comme nous en avons l’habitude. Mais là, nous avons bien récupéré donc cela va plutôt bien.
Je me répète un peu à chaque fois sur cette question mais tous les ans c’est pareil. Quand tu joues sur les deux tableaux et que tu prétends à aller au bout, forcément que les fins de saisons sont difficiles. Ce n’est pas plus dur que l’an dernier. Mais dire aujourd’hui que nous sommes fatigués et que nous n’aimerions pas aller plus loin, ce serait quand même un peu dommage.”
Pour conclure, Thomas Ramos a été questionné sur l’arrivée prochaine des provinces Sud-Africaines en Champions Cup. Il répond sans langue de bois. Extrait:
“Franchement, je n’ai pas trop d’avis là-dessus. C’est compliqué de dire que nous ne voulons pas d’autres équipes mais forcément, ce ne sera plus la Coupe d’Europe que nous avons connue et que nous connaissons. Au rugby ils veulent changer, au foot ils veulent changer… Nous sommes toujours en train d’innover à la place de faire des choses simples au final et qui sont parfois les meilleures.”