Le LOU Rugby a rencontré de grosses difficultés pour venir à bout des London Wasps, samedi dernier en demi-finale de la Challenge Cup.
Les Lyonnais se sont imposés sur le score très étriqué de 20 à 18 et ont dû batailler jusqu’à la dernière seconde pour verrouiller leur victoire.
Interrogé via Midi Olympique, le demi-de-mêlée du LOU Rugby, Jean-Marc Doussain a tenté d’expliquer les difficultés rencontrées par son équipe. Extrait:
« C’est assez dur à expliquer. Le fait est qu’entre la chaleur, l’horaire et l’adversité, on n’a pas été beaucoup plus adroits qu’eux. On savait qu’il fallait mettre du rythme, qu’ils étaient massifs, qu’on pouvait les prendre physiquement en deuxième période. On ne voulait pas en parler, mais on se disait que ce serait plus dur pour eux que pour nous. Ça n’a pas été vraiment le cas. »
De son côté, le manager Lyonnais Pierre Mignoni a haussé le ton. Extrait:
« Pour mettre du rythme, il y a des choses à faire et à ne pas faire, et on n’y est pas parvenu parce qu’on n’a pas réussi à soigner nos transmissions. On a eu les occasions, mais on a été trop imprécis dans l’exécution pour les mettre au fond. C’est assez troublant : on peut passer d’excellent, voire exceptionnel, à un niveau de cadet. Et je n’ai rien contre les cadets…
Mais dans des matchs de très haut niveau, on ne peut pas laisser nos adversaires revenir si facilement. En défense, on a été généreux, mais on n’a pas été assez rapidement en place, on n’a pas eu la possibilité de monter plus fort parce qu’on a mal circulé et on s’est fait prendre trop facilement sur les bordures. Sans oublier, bien sûr, au moins trois pénalités stupidement concédées. »
Il espère que ses joueurs sauront augmenter le curseur lors de la finale, contre Toulon. Extrait:
« Vu l’état dans lequel est le monde aujourd’hui, vu ce qui se passe en Ukraine ou ailleurs, on sait qu’on reste des privilégiés. Cette demi-finale, c’était tout nouveau pour le club, mais tout ça ne sera vraiment historique que si on gagne. Il faut rêver mais à un moment donné, il faut vivre ses rêves. Il faut que les choses se réalisent. »