Depuis un an, le Stade-Toulousain teste une plate-forme d’hypnose digitale pour faciliter notamment la mémorisation des langues étrangères.
L’arrière Toulousain Thomas Ramos a témoigné.
S’il n’y croyait vraiment pas au début, il indique avoir fait des progrès grâce à cette méthode qui est moins scolaire. Extrait:
« Au début, je n’y croyais pas trop. Clairement, cet état d’hypnose, j’y croyais pas au début. En fait, ça permet de mieux se concentrer, et de se souvenir plus facilement de ce que j’ai déjà appris. J’ai commencé à l’occasion d’une blessure, pour profiter de mon temps libre. Je voulais m’améliorer pour communiquer avec mes coéquipiers ou les arbitres puis c’est moins scolaire. Moi je m’allonge dans le canapé ou je me mets dans un fauteuil, ça me permet d’être plus à l’aise. Il y a une première étape pour se mettre dans sa bulle et se concentrer. C’est loin de l’apprentissage très scolaire.
J’ai pu dire à l’arbitre « the ball is touched », la dernière fois en match (rire). Pour moi, c’est important de pouvoir se faire comprendre et surtout de bien formuler ses phrases. »
« L’idée est de travailler dans un état de conscience modifié, ce qui permet un meilleur apprentissage et une meilleure mémorisation des langues étrangères, mais ce n’est pas de la magie. Il faut travailler et pratiquer. C’est un excellent complément », explique Laure Duprat-Morlaes, cofondatrice d’Hypnoledge.
Une vingtaine de joueurs pro ou du centre de formation utilisent cette méthode et, selon lui, les Argentins Mallia et Chocobares sont ceux qui ont le plus progressé… en français.