Ce week-end, l’équipe de Nevers s’est inclinée en demi-finale de Pro D2 contre Mont-de-Marsan.
Interrogé à l’issue de la rencontre via Rugbyrama, le manager de Nevers, Xavier Péméja a reconnu la défaite de son équipe.
Cependant, il a souhaité effectuer une grosse mise au point pour défendre l’image de son club ainsi que celle de son président.
Il en a marre d’entendre que Nevers possède le deuxième plus gros budget de Pro D2.
Il souhaite que les médias parlent davantage du travail effectué par le staff et du centre de formation de Nevers. Extrait:
“J’en ai assez de l’image qu’on donne de nous, j’en ai assez de lire que nous sommes le deuxième budget du pro D2, voilà comment on parle de nous. Mais il y a plein de joueurs qui ont débuté à haut niveau chez nous, comme Mataradze qui était au centre de formation de Lyon mais qui ne jouait pas. Tarrit est à l’USON depuis ses dix-sept ans, Mudariki était à Tarbes, il est allé en Angleterre où il n’a jamais joué, Barjaud était au centre de formation de Clermont, mais ne jouait pas. Manevy est du centre de formation de Nevers. Ceyte est venu de Dax, Pro D2 qui descendait en Fédérale 1 et qui est venu chez nous voici quatre ans, Plataret était à Aubenas où il est revenu une saison après avoir fait son centre formation chez nous, Kazubek est là depuis huit ans, il a joué en F1 avec Nevers . Ménoret était en F2, il y a trois ans. Je m’arrête là.
Il faut parler du travail de notre staff, de celui de notre centre de formation qui n’est pas une coquille vide. J’en connais d’autres où il n’y pas grand-chose où on marque des points en faisant redescendre des gars de la première, mais autour, il n’y a rien. Admirez notre président qui met son argent dans le club pour rendre les joueurs heureux. Ce n’est pas comme d’autres présidents qui ont autant d’argent qui ne le mettent pas dans leur club et qui disent, nous sommes petits.
J’entends des gars dirent qu’ils ont l’un des plus faibles budgets de Pro D2 mais je vois des anciens de Top 14 dans leur effectif. Attention, je ne vise pas ici les gens de Mont-de-Marsan, mais je voulais faire cette mise au point. A Nevers, nous avons des gens qui sortent du crû, dans une région où il y a peu de rugby. J’aimerais qu’on admire des gens comme notre président. Il faut valoriser tout ce travail. Venez à Nevers, et regardez ce qu’il s’y passe et nous allons discuter. A Nevers, il y a zéro redressement de l’URSSAF, rien ne dépasse. Nous faisons tout ce que demande la ligue. Mais attention, je tiens à féliciter Mont-de-Marsan.”