Ce dimanche, l’Aviron Bayonnais s’est imposé contre l’US Oyonnax en demi-finale de Pro D2.
Les Basques affronteront le Stade Montois en finale, le dimanche 5 juin prochain. Le vainqueur validera son ticket pour le Top 14. Le vaincu devra affronter le 13ème du Top 14 lors d’un barrage.
Interrogé à l’issue de la victoire de son équipe, le manager Bayonnais Yannick Bru a exprimé sa grande satisfaction. Extrait:
« J’ai envie de dire que la mission est presque complétée. Il nous reste une dernière marche, qui est souvent la plus difficile, j’en suis bien conscient. J’ai envie de féliciter l’ensemble du groupe parce que la préparation n’a pas été facile, il y avait pas mal d’incertitudes avant le match. Le groupe a répondu présent. Le banc nous a apporté énormément aujourd’hui, dans la dernière partie du match.
Mont-de-Marsan (futur adversaire en finale) mérite le respect. Parce qu’ils ont construit leur saison avec une saison dernière très dure. Donc il y a eu de la remise en question, du travail et bravo à eux pour le succès qu’ils ont eu tout au long de la saison. Ils ont passé la plupart de la saison en tête, ils ont été devant nous tout le temps. Ce sera un match différent, ce sera la finale, mais ce sont quand même eux qui ont dominé la saison.
Notre groupe s’est fixé une mission. On y a pensé chaque jour sur les douze derniers mois. Cela n’a pas été facile. À certains moments, on n’a pas répondu aux attentes placées en nous. Mais le caractère a toujours été là. L’envie de respecter le contrat a toujours été là. J’ai toujours eu confiance en ce groupe, qui n’a jamais trahi le maillot. Le contrat, sur la saison, il est rempli en termes d’engagement. Maintenant, il faut aller chercher cette petite bulle de bonheur, après ces 80 minutes contre Mont-de-Marsan. Pour une fois, on ne sera pas favori. »
Le troisième ligne Bayonnais Jean Monribot a également savouré cette qualification. Extrait:
« On craignait ce match, on avait pris une belle danse à Oyonnax. Ici, ils étaient venus avec leur équipe bis. On s’est retrouvé dans une position de favori, une étiquette qui ne nous réussit pas trop. On a été en difficulté sur la zone des rucks en première période. On a rectifié le tir sur le soutien offensif en deuxième période. On a essayé d’apporter plus de dynamisme. Dans les moments de fébrilité, il faut retourner sur de la simplicité, les bases, ne pas s’ajouter de la pression. On savait qu’il fallait les chambouler parce qu’ils sont très bien organisés, avec leur jeu au pied.
J’avais entendu Urios qui parlait des phases finales, de l’odeur des Merguez, mais c’est ça ! Avant le match, j’ai dormi chez Guillaume Rouet, on s’est fait une soirée tranquille entre amoureux (sourire). J’avais juste envie de profiter des moments comme ça. Le public nous a portés, nous a soutenus, de la première à la 80e minute. C’était une belle ambiance, un bon match de phase finale. Ce sont des moments que tu retiens dans une carrière de rugbyman.
On sait qu’on a eu du mal cette année contre Mont-de-Marsan, c’est une équipe qui a surpris tout le monde. Ça va être un petit combat de boxe. Ceux qui seront sur la feuille de match seront des privilégiés. Mais avant, on va boire une ou deux bières, il faut se réhydrater (sourire). »