Cette semaine, les dirigeants du Stade-Français Paris ont officialisé l’arrivée du technicien Paul Gustard en tant que coach de la défense pour les saisons à venir.
Lors d’un entretien accordé au journal L’équipe, Paul Gustard a expliqué comment se sont déroulés les premiers contacts avec le club de la Capitale. Extrait:
“Au cours des douze derniers mois, j’ai reçu de nombreuses propositions. Celle du Stade Français est arrivée il y a environ un mois. J’ai d’abord discuté avec mon club, le Benetton Trévise, pour savoir si une résiliation était possible. Puis j’ai échangé avec le docteur Wild, Thomas Lombard et Gonzalo Quesada pour comprendre le projet du club et savoir quelle serait ma mission. D’ailleurs, quand j’étais joueur, j’avais eu l’opportunité de signer au Stade Français en 1999. Mais ça ne s’était finalement pas fait. Et deux ans plus tard, j’étais champion d’Europe avec Leicester face au Stade Français (il était remplaçant au coup d’envoi). Je suis très excité à l’idée de rejoindre l’un des plus grands clubs français. Sans oublier Paris, qui est une ville magnifique.”
Il explique ensuite sa décision de quitter Benetton pour Paris. Extrait:
“J’ai adoré mon expérience au Benetton. Mais quand un club de la renommée et de l’ampleur du Stade Français vous contacte, c’est une opportunité énorme. J’ai envie d’aider le club à grandir encore.”
Le Stade-Français a totalement manqué sa saison 2021 / 2022 en terminant dans le bas du classement. Paul Gustard explique que le groupe Parisien est touché. Extrait:
“Le groupe est forcément touché car la saison n’a pas eu le succès escompté. Contrairement à l’an dernier, l’équipe ne s’est pas qualifiée pour le Top 6. Il y a deux possibilités. Soit vous niez, soit vous acceptez, vous travaillez pour vous améliorer.”
Pour conclure, le technicien indique vouloir rapidement apprendre le Français pour vivre de la meilleure des façons possibles cette expérience en France. Extrait:
“J’ai quelques notions lointaines de mon enfance quand j’étudiais le français à l’école. C’est un vrai challenge. Mais j’ai la chance d’être entouré d’entraîneurs qui sont bilingues. Il y a également des joueurs qui le sont et qui pourront faire passer mes messages. Et sur le terrain, le langage est universel. Et comme je l’ai déjà dit, les images que les joueurs se représenteront au travers de ce que je vais leur dire seront très importantes. Je vais apprendre le plus vite possible le français. Ça prendra sûrement un peu de temps. Je veux vivre cette expérience au maximum, celle d’être “français”.”