Le troisième ligne du Stade-Toulousain, Anthony Jelonch s’est confié via Sud-Ouest au sujet du barrage à venir contre le Stade Rochelais, programmé samedi soir au Stade Ernest-Wallon.
Ce-dernier s’attend à un terrible combat face aux Maritimes. Extrait:
“On sait que ce sera un très gros combat samedi. Ils restent sur deux très bons matchs. D’abord en finale de Coupe d’Europe gagnée de très belle manière face à une très grosse équipe du Leinster. Ensuite leur victoire à Lyon, même s’ils auraient pu perdre sur la fin. Ils sont en confiance à 100 %. Depuis leur défaite chez nous, ils n’ont plus perdu !
La seule chose que l’on souhaite, c’est de nous qualifier pour les demi-finales du championnat de France. Ça passera par un très gros match face à La Rochelle : ça découlera de l’engagement qu’on y mettra.”
Il rappelle cependant que ce n’est pas un cadeau, pour les Rochelais, de se déplacer à Toulouse. Il indique que les Rochelais n’ont plus gagné à Toulouse depuis 2019. Extrait:
“Est-ce que c’est vraiment bien dans leurs têtes de venir à Toulouse ? Même si je ne suis au Stade Toulousain que depuis cette année, je sais qu’ils restent sur beaucoup de défaites ici. Je crois qu’ils n’ont plus gagné depuis 2019… Mais on sait que ce sera un très gros combat et qu’ils essaieront de sortir le meilleur match possible. De notre côté, on sait comment on va les jouer, il faudra les contrer physiquement. Si lui pense que c’est mieux de venir à Toulouse, tant mieux, on répondra présent (sourire).”
Anthony Jelonch exprime néanmoins ses craintes face au très puissant paquet d’avants Rochelais. Extrait:
“Ils sont vraiment très forts dans ce secteur : ils ont une grosse mêlée, des gros-porteurs de balle. Ils font mal à l’adversaire dans les zones de marque, ils sont hyper-pragmatiques et parviennent à marquer des points à chaque fois. Avec eux, c’est « les gros, les gros, les gros », à force ils arrivent à faire sauter le verrou. Les Rochelais font partie des équipes très dures. Il y a beaucoup de douleur, mais il y en a autant pour eux que pour nous. Ça sera un gros défi (sourire).
Bourgarit, Alldritt, Atonio, Skelton, Liebenberg… Ce sont tous des gros-porteurs de balle, il faut faire en sorte qu’ils ne puissent pas avancer. Même derrière, ils ont des joueurs comme Botia ou Danty qui les mettent en confiance. Du 1 au 15, ils tapent très fort. Si nous, on peut taper encore plus fort sur ces mecs-là, ce sera sans doute une clé du match…”
Pour conclure, Anthony Jelonch ne manque pas d’avoir un mot pour son ami : le troisième ligne Rochelais Grégory Alldritt. Extrait:
“Il répond toujours présent sur les gros matchs. Ce sera encore le cas ce week-end. Il me tarde de le croiser : on est copain, mais si on peut s’attraper, on le fera (sourire). Mais toujours dans le respect, c’est certain.”