Bien que talentueux, l’arrière Thomas Ramos n’est pas toujours aligné par le Stade-Toulousain et par le XV de France.
Ces derniers temps, le sélectionneur Français Fabien Galthié préfère clairement utiliser l’arrière Catalan Melvyn Jaminet avec les Bleus plutôt que Thomas Ramos.
Pourtant, le joueur Toulousain ne déçoit jamais quand il est aligné avec les Rouge et Noir. Capable d’évoluer à l’arrière ou encore à l’ouverture, Thomas Ramos assure tout le temps.
La saison prochaine, le Toulousain va voir la concurrence s’accroitre à Toulouse. Et pour cause, deux arrières internationaux vont rejoindre le club de la Ville Rose, à savoir le Français Melvyn Jaminet et l’Italien Ange Capuozzo.
Interrogé à ce sujet via RMC Sport, Thomas Ramos explique être conscience que la concurrence va être extrêmement forte à Toulouse.
Cependant, il précise être soulagé d’avoir prolongé son contrat avec Toulouse. Il explique pourquoi. Extrait:
“Ce n’est pas la première fois qu’on me parle de ce sujet-là. C’est normal. Premièrement ce qui m’a fait du bien c’est de clarifier ma situation personnelle. Et de prolonger jusqu’en 2027. Forcément, de savoir que le club compte sur moi, à long terme, après, dans la tête, tu te sens un peu mieux. Et après, Melvyn, c’est le titulaire en équipe de France. Il va arriver dans un club où il y a des joueurs en place. Et nous, joueurs en place, on a envie de montrer qu’on est là. Et on n’a pas envie de laisser notre place facilement. La concurrence au Stade Toulousain, moi depuis que je m’entraîne avec l’effectif pro, depuis que je suis assez jeune, elle a toujours été présente et le sera toujours. Ce sera toujours un moteur pour l’équipe et tant mieux. Mais de là à dire que je fais de bonnes prestations parce que Melvyn arrive l’an prochain, ça va peut-être un peu loin (sourire).
Déjà j’ai envie de performer pour l’équipe jusqu’à la fin de la saison car il y a une saison à terminer. Et j’ai envie aussi de montrer que je suis là et même s’il y a Melvyn et Ange Capuozzo aussi qui arrivent, lui qui peut jouer deux postes et notamment arrière, voilà, montrer que c’est eux qui ont décidé de venir au Stade Toulousain, qu’il y aura forcément de la concurrence, de la bonne concurrence car c’est toujours ce qu’il y a eu ici, mais malheureusement il n’y a qu’un seul arrière qui joue.”
Une chose est sûre : il ne se voyait pas quitter Toulouse. Extrait:
“Comme je l’ai dit plusieurs fois, j’étais sous contrat jusqu’en 2023. Donc si j’avais décidé de partir, j’aurai fait un an avec cette concurrence. Mais partir cette année, cela aurait été renoncer à ma place ici. Pour ceux qui me connaissent un petit peu, ils savent que j’ai un minimum de caractère et que ce n’est pas comme ça que je vois les choses. Donc voilà, j’espère pour le club qu’on va très bien finir la saison et que l’année prochaine tout se passera bien pour nous tous.”
Questionné sur l’équipe de France, Thomas Ramos a exprimé sa détermination de réintégrer très rapidement le groupe France et de regagner une place dans le XV de départ pour la Coupe du monde de 2023. Extrait:
“Je sais que je dois améliorer des choses. Est-ce que le staff de l’équipe de France me dit que je dois améliorer des choses? Pas trop pour le moment… Mais voilà, si tu es performant en club… l’année prochaine, il y aura Melvyn ici, il y aura moi. Forcément que si c’est lui qui joue ça lui permettra de rester titulaire en équipe de France, si c’est moi, peut-être que ça ouvrira des portes, à remettre de concurrence en équipe de France. Donc voilà, toutes ces questions pour le moment, je ne me les pose pas trop à vrai dire. J’ai vraiment envie de me concentrer sur la fin de la saison et l’année prochaine, tout sera remis à zéro. Donc voilà, à moi d’en profiter.
Il y a une Coupe du monde en France, dans un an et tout international français y pense. Bien sûr qu’un de mes objectifs personnels, c’est bien sûr de m’imposer en équipe de France et de faire cette Coupe du monde à l’arrière. Mais comme beaucoup de joueurs ! Mais j’aurai vraiment le temps de me poser toutes ces questions dans quelques mois mais forcément qu’on y pense.”