L’arrière international Français du Stade-Toulousain, Thomas Ramos s’est longuement confié via RMC Sport pour évoquer sa fin de saison.
Dans un premier temps, ce-dernier explique que depuis qu’il est arrivé à Toulouse, on ne cesse de lui inculquer la gagne. Extrait:
“C’est un peu bête de dire ça, mais moi quand je suis arrivé au Stade Toulousain, c’est ce qu’on m’a inculqué depuis le plus jeune âge. Je suis arrivé en Cadets et on m’a dit: “tu viens, c’est pour gagner.” Donc dès que tu arrives dans ce club, on te le met dans la tête. Et plus tu montes de catégories… donc voilà, on a déjà gagné l’année, dernière, il y a trois ans, forcément que tous les ans, tous les ans, tu te dois d’avoir des résultats quand tu es au Stade Toulousain.
Tu dois continuer à marquer l’histoire de ce club. Et son histoire c’est de continuer à gagner des titres. Mais ce n’est pas quelque chose qui nous ronge, loin de là. Mais c’est quelque chose qu’au quotidien, on cultive, ça c’est sûr. Juste se le dire, quand le coach te répète qu’on doit avoir des résultats. C’est cette rage de gagner, cette rage de vaincre, ne rien lâcher aux entraînements. Sur un petit jeu anodin, vouloir la gagne, tout le temps. Et ça commence là, quand je parle de la cultiver. Y compris dans la salle de vie, pour un jeu de carte. C’est de cette façon que tu t’inculques la gagne.”
Dans la foulée, il exprime sa passion pour le tir au but. Extrait:
“Depuis tout petit, j’ai toujours eu un ballon avec moi, j’ai toujours eu l’envie de taper, de prendre un sac de ballons et d’aller taper tout seul au stade. J’aime bien aussi avoir des responsabilités, en prendre. Et le but est une responsabilité dans un collectif. C’est quelque chose que j’aime bien. Que ce soit un ballon rond ou ovale, j’ai toujours aimé taper dans un ballon.”
Il regrette cependant que son taux de réussite ne soit pas très bon cette saison. Extrait:
“En Top 14, j’ai un pourcentage qui n’est pas top. Ou pas digne de ce que j’ai fait les saisons passées. Donc ça prouve qu’il y a quand même parfois un peu de déchet. Mais là, ça fait quelques temps que je me sens bien et que j’ai de la réussite (89% sur les 5 derniers matchs). On arrive sur une dernière ligne droite, les buteurs sont importants dans ces moments clés et ces matchs serrés, donc c’est plutôt bien.”
Par ailleurs, Thomas Ramos avoue être parfois insulté par les supporters au moment de taper des pénalités. Extrait:
“A domicile on peut parfois entendre des encouragements. A l’extérieur, parfois en Top 14, tu peux entendre des sifflets, parfois malheureusement des insultes. Il ne faut pas être naïf sur ça, il y en a. “Ramos, t’es un con!” Bon bah, t’es un con, tu l’acceptes dans ta tête (il fait tourner ses mains devant lui comme pour mimer une mécanique), tu te dis que t’es un con et tu tapes ! (sourire)
Le silence ? C’était exceptionnel. Je pense vraiment qu’en France, on devrait prendre exemple sur ce point-là. Parce que c’est le mot respect qui est à utiliser à ce moment-là. J’ai parlé d’insultes, mais là c’est le respect du buteur. Et pourtant parfois, c’est même plus stressant de n’avoir aucun bruit dans un stade plutôt que d’entendre des choses.“