L’Aviron Bayonnais va retrouver le Top 14 dès cet été grâce à sa victoire en finale de Pro D2 contre le Stade Montois, le week-end dernier.
Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, le président du club Basque, Philippe Tayeb a exprimé sa satisfaction.
Il l’affirme : son club ne pouvait pas se cacher et devait assumer son objectif qui était la remontée directe en Top 14. Extrait:
“Le club grandit. Les objectifs du début de saison ont peut-être mis une certaine forme de pression mais j’en assume l’entière responsabilité. On ne pouvait pas se cacher derrière notre statut. Malgré des moments difficiles, tout le monde a bien réagi. La preuve, les joueurs ont répondu présent. C’est une belle saison.
On a essayé de donner le maximum de moyens, de mettre le secteur sportif dans les meilleures conditions. C’est aussi le rôle du président. Un club c’est une entreprise, une unité. L’Aviron, c’est plus de cent salariés au quotidien. Nous devons travailler sur l’extra-sportif pour ne pas dépendre des résultats de l’équipe.
Les Bayonnais attendaient de l’ambition. Quand on est un président, un chef d’entreprise responsable, on doit donner la direction à suivre. C’est ce que j’ai fait dans toutes les strates du club. Tout le monde a eu des objectifs bien déterminés : d’avantage d’abonnés, de partenariats et un service au public répondant à leur attente. Et bien sûrune équipe capable de remonter en Top 14 le plus rapidement possible.”
Il ne cache pas non plus ses ambitions pour la saison prochaine avec un objectif très clair : le maintien en Top 14. Extrait:
“Le maintien, c’est le premier objectif. Mais c’est aussi réussir la transition entre Yannick Bru et Greg Patat. Nous savons ce qu’entraîne une relégation et la difficulté de remonter. Nous sommes avertis.”
D’ailleurs, Philippe Tayeb officialise une grosse revalorisation du budget pour la saison prochaine. Extrait:
“Lors de nos deux dernières saisons en Top 14 (2019-2020, 2020-2021) nous avions un budget de 15-16 millions. C’était insuffisant. La saison prochaine, nous serons à 21,5 millions. Nous allons recruter davantage pour arriver à une masse salariale aux alentours de 8 millions, ce qui nous placera parmi les plus faibles du Top 14. Mais nous serons prêts, j’espère, à rivaliser dans la cour des grands.”