Ce n’est plus vraiment une surprise, c’est presque devenu une habitude.
Le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Christophe Urios a encore fait son show en conférence de presse, ce dimanche soir, à l’issue de la victoire de ses joueurs contre le Racing 92 en barrage du Top 14.
Ce-dernier explique dans un premier temps avoir pris un risque, la semaine dernière, en sonnant la révolte.
Il n’a pas manqué de cibler son groupe qui n’a pas tenu toutes ses promesses ces trois derniers mois. Extrait:
“J’ai pris un risque important car il fallait que l’on se révolte, ce n’était pas possible autrement. Depuis trois mois, il y a tellement de promesses non tenues… Parfois tu perds des matches car l’adversaire est plus fort et que tu n’arrives pas à te mettre en place, c’est le sport, c’est la vie. Mais aujourd’hui, on a rétabli une vérité. Il y a des choses qui ne me plaisaient pas. Il va falloir que je règle cela l’année prochaine mais des choses ne me plaisaient pas. J’ai pris un risque car j’ai froissé des joueurs, je les ai ciblés. Mais c’est comme ça, c’est la vie.”
Il l’affirme : il s’est mis son vestiaire à dos la semaine dernière, suite à la décevante défaite contre Perpignan. Extrait:
“Je me suis mis le vestiaire à dos cette semaine. C’est la première fois que ça m’arrive de “tous contre moi” pour aller à la guerre. Mais ce n’est pas encore l’heure du bilan. Mais j’ai les idées claires. Très claires. Quand j’ai dit en début de semaine que je ne voulais pas les voir, c’est que je ne voulais vraiment pas les voir. Mais c’est comme ça ! Je ne vais pas dire que c’est bien quand ce n’est pas bien. Ce n’est pas possible ! Il faut faire attention et assumer ce que l’on dit ! Mais quand tu ne mets pas tout ce qu’il faut et que tu ne tiens pas tes promesses, c’est dangereux. Pas pour moi mais pour le club, pour le président et pour les supporters. On ne doit pas jouer avec cela. Donc aujourd’hui, on est juste au niveau que l’on devait être la semaine dernière.”
Pour conclure, Christophe Urios rappelle que le seul patron à bord de l’UBB, c’est lui. Ceux qui ne veulent pas le suivre n’ont qu’à se mettre sur le côté.
D’aillelurs, si ça ne fonctionne pas avec Bordeaux, il n’hésitera pas à quitter le club. Extrait:
“Ca vous choc quand on dit les choses et qu’on froisse des joueurs quand ils ne sont pas très bons ? Pour moi, c’est de l’enfumage tout ce qu’il y a derrière. Il faut faire attention. De toute façon, le patron c’est moi et personne d’autre. Donc il faut faire attention. Quand je décide ne pas parler je ne parle pas. Quand je veux parler je parle. Et ceux qui ne veulent pas me suivre, ils restent sur le côté. Ce n’est pas un problème pour moi. Je sais où je veux aller avec Bordeaux et si jamais ça ne me va pas, je partirais de Bordeaux. Ce n’est vraiment pas un problème pour moi. Il faut savoir ce que l’on veut ! Je suis très très à l’aise !