L’ancien troisième ligne du XV de France, Imanol Harinordoquy s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer la victoire de Montpellier remportée contre Bordeaux-Bègles à l’occasion d’une demi-finale de Top 14, samedi soir à Nice.
Ce-dernier a indiqué avoir vu un Bordeaux qui n’a jamais réussi à avancer face à une féroce défense Montpelliéraine.
Selon lui, le MHR a dominé toutes les collisions.
Imanol Harinordoquy a été impressionné par un joueur du MHR, à savoir Florian Verhaeghe. Extrait:
“J’ai souvenir de quelques séquences, à hauteur des quarante mètres adverses, où Bordeaux a essayé d’enchaîner les temps de jeu. Seulement, les Bordelais n’ont jamais réussi à avancer. J’avais même le sentiment qu’ils perdaient parfois du terrain. Dans ces conditions, c’est difficile de jouer au rugby, de faire des passes au contact. Et ça s’explique tout simplement par la qualité défensive du MHR. À l’impact, les Montpelliérains ont dominé toutes les collisions. Un garçon comme Florian Verhaeghe par exemple m’a impressionné par son abattage et sa capacité à avancer sur chaque contact.”
D’une manière plus générale, Imanol Harinordoquy affirme avoir été impressionné par l’équipe de Montpellier dans sa globalité. Extrait:
“Non seulement, les Bordelais ont joué en reculant, mais avec des montées défensives si rapides, la charnière ne pouvait pas trouver de solution. Les Montpelliérains ont toujours coupé les extérieurs, ce qui a contrarié l’UBB. Et la charnière bordelaise a parfois semblé sans solution. Lucu ou Jalibert ne savaient plus s’ils devaient jouer à gauche ou à droite, vite ou lentement. Et forcément, ils ont parfois joué à l’envers tellement la pression était énorme. Mais il faut rendre hommage à Montpellier. Cette équipe m’a vraiment impressionné. Sur les deux demi-finales, c’est l’équipe qui a le mieux maîtrisé son rugby et son sujet. Défense, conquête, jeu au pied, stratégie, il n’y a pas eu de faute de goût.”