Le manager de Montpellier, Philippe Saint-André s’est confié via RMC Sport pour évoquer la finale de Top 14 à venir contre Castres, programmée vendredi soir au Stade de France.
Ce-dernier explique comprendre que les spécialistes du rugby aient pu penser que Montpellier allait se faire balayer par Bordeaux-Bègles en demi-finale du championnat.
Il s’explique. Extrait:
“Je peux comprendre tous les experts et les spécialistes car l’année dernière on s’est sauvé sur l’avant-dernière journée du Top 14, on a terminé 10ème du Top 14… Après, quand même, on a gagné la Challenge Cup, on peut voir que Leicester que l’on a gagné la saison dernière viennent d’être titré champions d’Angleterre contre les Saracens. Donc on a gagné un titre la saison dernière et on a terminé 2ème cette saison. On a été cohérents, les joueurs ne lâche rien, on a une vraie équipe, on a beaucoup de valeurs, on l’a montré au grand public samedi soir. Mais on va jouer des Castrais qui sont redoutables et qui ont l’habitude de ces événements.”
Une chose est sûre : l’ancien sélectionneur du XV de France n’est plus vexé par les critiques. Il a l’habitude d’être critiqué. Extrait:
“Mais ça ne me vexe plus car ça fait 10 ou 15 ans que je me fais critiquer. J’en ai pris assez dans la gueule. Mais je m’en suis servi pour motiver mes joueurs. Je vous écoute et quand j’ai entendu qu’on n’avait aucune chance et que les Bordelais allaient nous aplatir, j’ai mis des pièces à mes joueurs toute la semaine, surtout à des mecs comme Guilhem Guirado. J’espère qu’on va continuer à être les outsiders. Ce sont des choses qui me servent un peu même si j’ai un groupe motivé et autodéterminé. Ils veulent amener Ouedraogo, Paillaugue et Guirado au Stade de France.”
Pour conclure, Philippe Saint-André ne manque pas d’encenser son groupe avant cette finale de championnat. Extrait:
“Cette équipe me ressemble car elle ne lâche rien, elle est solidaire, elle se bat, elle combat, elle est disciplinée avec beaucoup de joueurs Français car depuis deux ans, 70% de notre recrutement est effectué avec des joueurs Français. On est allé chercher des joueurs en deuxième division car on a énormément de talents dans le rugby Français. J’ai aussi des joueurs de classe mondiale comme Zach Mercer que j’ai découvert grâce à a RMC car je commentais des matches du championnat anglais. Mon équipe s’adapte et est pragmatique mais on n’a rien gagné encore.
On est juste en finale du Stade de France. Ce club a peu d’histoire et n’a jamais été champion de France. On a perdu deux fois en finale et on va tout faire pour ramener le Bouclier à Montpellier samedi. On sait que ce sera compliqué contre une équipe comme Castres qui nous ressemble sur pas mal de choses, sur les valeurs, sur le fait que c’est une équipe qui ne lâche rien, qui est très forte sur les bases, dans les un contre un, qui est difficile à manœuvrer.”