L’ancien pilier droit international Néo-Zélandais passé notamment par le Rugby Club Toulonnais entre 2010 et 2015, Carl Hayman s’est confié dans les médias cette semaine.
Ce-dernier a indiqué souffrir de démence à seulement 42 ans.
Celui qui comptabilise 45 sélections avec les All-Blacks a été l’un des meilleurs piliers droits du monde pendant plusieurs années.
Après avoir pris sa retraite sportive, Carl Hayman avait intégré le staff technique de la Section Paloise en tant qu’entraineur des avants, avant de tourner définitivement la page du rugby.
Désormais, le Néo-Zélandais est retour au pays et s’occupe de son bateau. Extrait:
Je n’aurais jamais pensé restaurer un canot de sauvetage vieux de 70 ans.”
Questionné sur sa démence, Carl Hayman s’est confié à coeur ouvert. Extrait:
“C’est un mot assez lourd. Et même le simple fait de le dire a sonné un peu comme un choc dans mon corps. J’ai remarqué que quelque chose n’allait pas. Changements d’humeur, oublis, maux de tête constants… Je me mettais très facilement en colère. J’ai fait de très mauvais choix. J’essayais de faire une nouvelle demande de passeport pour mon fils. Ils m’ont demandé : “comment s’appelle votre fils ?” Et je ne me souvenais plus de son nom ni de son deuxième prénom.”
Il a finalement été diagnostiqué atteint de démence. Extrait:
“J’ai eu une très mauvaise commotion contre l’Australie à l’Eden Park. Je ne pouvais pas me lever et je tombais comme un poulain nouveau-né. Après ma carrière je m’attendais à avoir mal au genou et au dos pour le reste de mes jours, ce qui aurait été mieux. Je pense que n’importe quel joueur de rugby serait d’accord. Mais arriver à 42 ans et avoir des médecins spécialistes qui vous disent que vous souffrez de démence… Vous êtes au fond du seau.”
Il souhaite combattre la démence grâce à l’association Dementia Auckland. Extrait:
“C’est très dur pour les personnes qui vivent avec des lésions cérébrales, mais aussi pour ceux qui s’occupent d’elles. Je prévois de faire avancer le combat chaque jour et je sais où je veux aller. Vous pouvez faire des choses pour améliorer votre qualité de vie. Il y a de l’espoir.”