Le deuxième ligne du Castres Olympique, Loïc Jacquet s’est confié via France Bleu à l’issue de la défaite de son équipe contre Montpellier, en finale du Top 14.
Bien évidemment, ce-dernier se dit triste de cette défaite en finale, surtout pour les supporters qui ont fait le déplacement jusqu’à Paris.
Mais il l’affirme : Montpellier mérite clairement sa victoire. Extrait:
“C’est une très grosse déception pour les joueurs et le club. Pour les supporters aussi qui ont fait le déplacement. D’ailleurs, ils ont encore été merveilleux. On a vraiment de la chance d’avoir un public comme ça. C’est dommage mais sur le match il n’y a pas photo. Montpellier mérite sa victoire. Ils ont été présents dès le début du match, nous non. On n’était pas là. On a fait trop de fautes de main. C’était compliqué de revenir avec 20 points de retard à la mi-temps. Plus le temps passait, plus ça jouait pour eux. Une finale c’est ça. Il faut être prêt, répondre présent.
On ne va pas se mentir, c’est mental. On a un groupe jeune, avec beaucoup de nouveaux joueurs. C’est bien pour l’avenir. Moi je pars mais avec aucune crainte pour l’avenir du club. C’est un groupe solide, qui se servira de cette expérience. Peut-être que la pression était trop grande. Collectivement, on n’y était pas.”
Cependant, il explique pourquoi il est sûrement moins triste que ses coéquipiers. Extrait:
“Moi je suis plus dans un sentiment positif. Plus qu’une finale perdue, j’ai envie de repenser à toute ma carrière. J’ai peut-être un peu moins de tristesse que les autres. Je ne le vis pas comme les autres pour qui c’était la première finale. Pour eux, ça va être dur. Les vacances vont être dures. J’ai connu ça, il faut digérer ça mais c’est bien. C’est comme ça que le groupe va grandir.”
Il conclu en indiquant être fier de pouvoir terminer sa carrière au Stade de France. Extrait:
“C’est une fierté de finir au Stade de France. C’est énorme. Venir ici, amener toute ma famille et mes amis dans les tribunes, c’est magique. Je repense à tous ces moments merveilleux que j’ai pu vivre avec Clermont, avec Castres… Ce titre en 2018. Il y a énormément de souvenirs qui remontent et des souvenirs positifs. Les finales perdues avec Clermont aussi ça fait grandir. En tant que joueur et en tant qu’homme. On trouve une force après ça pour repartir au travail.”