Le président du club de Montpellier, Mohed Altrad s’est confié via Midi Libre suite à la victoire de son équipe en finale du Top 14 contre Castres.
Ce-dernier espère que son équipe sera capable de confirmer en regagnant un Bouclier de Brennus dans les dix ans à venir. Extrait:
“Il faut confirmer. Dans dix ans, si on ne remporte pas un nouveau Brennus, les mauvaises langues diront que le MHR est une erreur de l’histoire. Il y a eu une liesse populaire au Stade de France, je pense qu’il y avait une note affective très claire en notre faveur, ce qui nous a rendus très heureux, fiers et émus. Montpellier peut se considérer comme une terre de rugby.”
Il se réjouit de cette et indique que marquer trois essais en six minutes dans une finale, ça ne se voit jamais. Extrait:
“Je suis le premier à avoir apporté deux choses à Montpellier : un groupe mondial (Altrad) et ce titre. Ce jeune club de 36 ans n’avait pas de Brennus, je le lui ai apporté. En équipe bien sûr, car tout seul on n’arrive à rien. Les trois essais marqués en six minutes, ça ne se voit jamais en général en finale du Top 14, qui est le meilleur championnat du monde. Dominer autant notre adversaire dans un contexte de finale, c’est quand même exceptionnel. Vendredi, les étoiles étaient alignées, les dieux étaient avec nous, on a profité de ce moment pour marquer notre histoire. J’espère que ça ne s’arrêtera pas là.”
Il pointe du doigt les détracteurs du MHR et rappelle que le match était plié dès la 12ème minute de jeu. Extrait:
“Même nos détracteurs ne peuvent nier qu’il s’est passé quelque chose. Il y a la manière de jouer, on a joué en équipe, on n’a d’ailleurs pas plus de stars que les autres. On a gagné, personne ne conteste cette victoire. Le match était plié à la 12e minute. On a montré du caractère en défense, ils n’ont pas marqué. Il n’y a rien à dire.”
Pour conclure, Mohed Altrad affirme ne surtout pas vouloir que son équipe fasse le yo-yo. Extrait:
“Il y a des exemples de club qui gagnent le Brennus et qui derrière vivent une saison difficile. Rappelez-vous de Castres après 2018. J’en suis très conscient, j’ai d’ailleurs dit à Philippe Saint-André (le directeur du rugby) que je voulais lui parler au plus vite de la saison prochaine. Le titre, maintenant c’est acquis, c’est fini. On en est fier, Philippe a fait un travail monumental, mais attention à la suite. Les joueurs partent cinq semaines en vacances, l’intersaison sera courte.
On a fait un très bon recrutement – Ben Lam (Bordeaux-Bègles), Carbonel (Toulon), Coly (Stade Montois), Doumenc (Carcassonne), Chauvac (Brive), Tu’inukuafe (Auckland Blues) – mais les joueurs devront travailler physiquement, car là, ils vont se lâcher, boire, manger, prendre des kilos, perdre en cardio…”