L’ancien arbitre du Top 14 et désormais consultant de la discipline pour l’équipe de Montpellier, Alexandre Ruiz s’est confié via Poulain Raffute pour évoquer la victoire du MHR en finale du Top 14 contre Castres.
Ce-dernier est revenu sur la construction de la saison Montpelliéraine.
Il savoure les trois magnifiques essais inscrits par le MHR contre les Tarnais en finale.
Il explique également comment le staff de Montpellier a trouvé le rugby idéal pour leurs joueurs. Extrait:
« On a eu un passage à vide après Bordeaux car on avait enchaîné beaucoup, on avait fait de belles performances. On était convaincu que ce qu’on faisait allait marcher. Il fallait mettre les choses dans l’ordre notamment en défense. On nous a catégorisé comme une équipe défensive qui tape beaucoup dans le ballon. Mais l’équipe de France est aussi une équipe qui tape beaucoup dans le ballon. L’équipe de France dépossède le ballon et met les équipes dans les couloirs. C’est un rugby qui fonctionne. Et dès que Damian Penaud contre-attaque, on dit que la France est une équipe offensive.
On a marqué trois essais magnifiques. Ce ne sont pas des choses que l’on travaille à l’entraînement mais les joueurs étaient en confiance.
Castres est une équipe pénible dans le jeu au sol. Mais on a montré qu’on était présent dans ce domaine là quand il fallait y être. Pour moi, Mignoni, Mola ou Urios sont dans de grands entraîneurs car ils savent s’adapter à l’adversaire. Avec notre staff, ils s’adaptent aussi en fonction des joueurs qu’ils ont en face d’eux.
On a une équipe avec des plaqueurs de malade, ils sont généreux, je suis impressionné par Chalureau et Verhaeghe sur ce match contre Castres. On a une équipe qui correspond au rugby d’aujourd’hui.
Avec le staff, on était convaincu que ce rugby là allait être un rugby qui allait fonctionner, peu importe les critiques émises. En pleine hiver, on a enchainé les victoires et franchement, on s’est rendu compte que ce rugby était adapté à notre rugby. Il fallait être au rendez-vous le 24 juin et on l’a été. On l’a fait d’une très belle manière. »
Pour conclure, Alexandre Ruiz a décrit sa réaction au coup de sifflet final.
Il l’affirme : les mauvaises langues vont pouvoir fermer leur claquet. Extrait:
« Au coup de sifflet final j’avais un avis mitigé. Je suis allé rejoindre mon fils. Je suis descendu sur le terrain à la 65ème minute car je ne tenais plus. Et là je me suis dis que c’était fait. Plus personnellement, j’avais une vengeance et une rancoeur, je voulais la vaincre. Je me suis dis que j’avais prouvé. Car les mauvaises langues qui voyaient le verre à moitié vide vont pouvoir fermer leur claquet. »